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Sceptique sur les réformes, le FFS se met néanmoins en ordre de bataille
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 11 - 12 - 2011

Ali Laskri, le tout nouveau premier secrétaire du Front des Forces socialistes (FFS), désigné par le président du parti, Hocine Aït Ahmed, en tant que successeur à Karim Tabbou, a procédé à un remaniement partiel de la composante de l'équipe dirigeante héritée de son prédécesseur, dont le fait notable est que le premier secrétaire sortant n'en fait pas partie. Plus remarqués par contre ont été le rappel et la nomination par Laskri d'anciens premiers secrétaires ou cadres dirigeants à qui il a confié la mission de l'assister en qualité de «conseillers».
En remettant en selle des personnalités du parti ayant eu, pour diverses raisons, à subir l'éclipse du devant de la scène dans le parti, Ali Laskri s'est conformé à l'orientation fixée par Aït Ahmed au FFS, consistant à procéder au rassemblement des énergies du parti. Ce dont Aït Ahmed a donné le signal à travers le rappel au poste de premier secrétaire de Ali Laskri lui-même.
A travers ces décisions organiques rendues publiques par le nouveau «patron» du FFS, il apparaît que cette formation se met en ordre de bataille pour aborder ce que Ali Laskri a qualifié «d'étape décisive, tant sur le plan interne que sur le plan de la vie politique nationale». Il s'agit, bien entendu, des échéances électorales qui se profilent et que le FFS considère comme s'annonçant «décisives» pour les années à venir, car «survenant dans un contexte international, régional et national particulier», et que l'interaction de ces contextes aura un impact certain sur l'Algérie «dont nul ne mesure encore l'ampleur».
La désignation par Aït Ahmed de Ali Laskri à la tête du FFS, lequel bénéficie de la réputation d'être un homme du dialogue et du consensus, ainsi que le retour sur le devant de la scène du parti de personnalités possédant le même profil, annoncent que le FFS est désireux de refaire l'unité de ses rangs, que le comportement rigide et sans concession de Karim Tabbou n'a pas permis de réaliser. Ils sont l'indice que le FFS veut rompre avec l'esprit de «citadelle assiégée» qui a été trop longtemps le sien et qui fut contre-productif pour lui en termes de rapport avec la population, la société civile et les autres acteurs politiques.
Bien qu'il se montre, non sans raison, sceptique sur la portée des réformes politiques dont le chef de l'Etat a pris l'initiative, le plus vieux parti d'opposition a conscience que l'Algérie arrive à une croisée des chemins et qu'il a l'opportunité de jouer à ce moment-là un rôle déterminant. Il lui faut par conséquent démontrer qu'il a les capacités de le faire. En initiant en interne, comme s'y engage Laskri, «un débat libre, franc, serein et responsable pour déterminer «les choix politiques et la stratégie du parti». Mais aussi et surtout en faisant la preuve que le FFS est sans esprit hégémonique et en situation d'être la locomotive du camp politique acquis à la nécessité des changements démocratiques. Ce qui passe par l'instauration d'un dialogue sans préalable ni conditions de même nature avec les forces et personnalités réclamant le changement démocratique.
Ce n'est qu'ainsi que le FFS peut contribuer à créer les conditions pouvant redonner ses chances à un «processus de transition politique pacifique vers la démocratie», pour l'heure sérieusement hypothéqué par les ambiguïtés et les limites des réformes engagées par le pouvoir.


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