Des travailleurs de l'OPGI observent un mouvement de protestation pacifique dans la cour du siège de la direction générale depuis ce mercredi. Ils ont remis à notre journal un communiqué dans lequel sont mentionnées 18 revendications parmi lesquelles: «le départ du directeur général», «la permanisation du personnel contractuel», «demandent à l'Union locale et de wilaya de l'UGTA de procéder à l'installation d'une nouvelle section syndicale et geler l'activité de l'actuel secrétaire de la section syndicale et les membres du bureau», «fixer la date de la paie qui ne doit pas dépasser le 15 de chaque mois», «revoir l'attribution de la prime de rendement conformément aux critères mentionnés dans les textes de la convention collective de l'Office», «procéder à la réintégration des travailleurs licenciés et qui ont obtenu des décisions de justice en leur faveur». Nous pouvons lire encore: «Octroyer le plus rapidement possible la prime de rendement annuel conformément à la convention collective», «revoir les promotions de certains fonctionnaires où il n'a pas été tenu compte du principe de la compétence et de l'expérience», «payer les heures supplémentaires effectuées par le personnel d'entretien et de gardiennage», etc. A la fin du communiqué, ils précisent que « nous, travailleurs de l'office, ne relevant d'aucune structure représentative ou syndicale, nous tenons à la satisfaction de la totalité de nos revendications mentionnées». Dans un deuxième communiqué daté du 25 janvier 2012, ils parlent de «marginalisation», «hogra», « absence de dialogue» et d'autres problèmes. Nous nous sommes rendu au bureau du directeur général pour recueillir sa version. Il nous a déclaré : «Jusqu'à présent, je n'ai reçu aucune revendication. Je considère ce mouvement de protestation comme illégal». Il nous a remis une correspondance datée du 25 janvier 2012 signée par le secrétaire général de la section syndicale de l'Office, adressée au secrétaire général de l'Union de wilaya des travailleurs algériens et dans laquelle nous pouvons lire : «Nous vous informons qu'en date du 25-01-2012, un groupe de travailleurs a organisé un attroupement au niveau du siège de la direction générale sans information au préalable de la section syndicale de l'Office. De ce fait, nous considérons que cet attroupement est illégal. Nous attirons votre attention que, jusqu'à présent, ni la section syndicale ni la direction n'ont été destinataires de la plate-forme des revendications et des causes de cet attroupement ».