Le climat social semble être détérioré ces derniers jours, au sein de l'entreprise Sonatrach, plus particulièrement ceux exerçant au sein des unités appartenant à LQS (liquéfaction et séparation des gaz), les revendications se cumulent et ne trouvent apparemment pas de répondant. Ne voyant pas le bout du tunnel, la coordination LQS monte au créneau et met en garde ses responsables et n'écarte pas un recours à la loi en vue de régler ces problèmes. En effet, dans une correspondance destinée au président directeur général, au secrétaire général du syndicat national, au vice-président de l'activité AVAL et au directeur de la division LQS, le coordonnateur de la section syndicale LQS, en citant les préoccupations des travailleurs de sa division, donne comme date butoir à savoir aujourd'hui pour régulariser ce litige. La correspondance en question, dont nous disposons d'une copie, dresse un état détaillé de la situation actuelle. Et on y lit « devant le mécontentement grandissant des travailleurs en général et en particulier ceux exerçant en service de quart quant à leurs revendications légitimes et avérées qui ont trop duré et qui risquent d'engendrer des dérapages incontrôlables durant les jours à venir, la coordination syndicale LQS a tenu une réunion extraordinaire le 22 décembre 2010, regroupant le secrétaire général de l'union locale, du coordinateur syndical AVAL et des conseils syndicaux des complexes GL1/K, GL1/Z, GL2/Z, GL4/Z, GP1/Z, GP2/Z et du siège AVAL ». Une réunion qui devait noter qu'aucune suite n'a été réservée aux préoccupations des travailleurs à savoir revalorisation des indemnités du travail posté et des nuisances, revalorisation des primes de panier et nourriture et paiement des heures supplémentaires. Après avoir fait ce constat, la coordination met en garde et souligne « nous vous informons qu'à partir du 6 janvier 2011, dans le cas où nos préoccupations ne seront pas prises en considération, nous nous verrons dans l'obligation d'entreprendre des actions que nous confère la loi jusqu'à l'aboutissement de nos justes et légitimes revendications ».