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Plus que 2 obligations cotées, la Bourse d'Alger au bord de l'inanition
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 07 - 02 - 2012

La Bourse d'Alger se porte mal. L'année 2011 s'est achevée sans nouvelle introduction d'entreprises à la Bourse d'Alger.
Mais ce n'est pas tout. Le bilan de l'activité du segment obligataire du marché financier algérien, qui en constituait jusqu'ici la vitrine, est en recul sensible. Qu'est-ce qui pousse donc depuis 2 ans les entreprises publiques et privées à bouder aussi complètement la Bourse d'Alger ? Quelques réponses ici avec des spécialistes.
Dans son rapport annuel pour 2010, publié voici seulement quelques semaines, la COSOB annonçait déjà un bilan particulièrement maigre côté obligation avec un seul visa accordé en 2010 à Maghreb Leasing Algérie (MLA) pour un montant de 2 milliards de dinars. A la suite de l'arrivée à échéance de 4 emprunts réalisés par des entreprises publiques (ENTP, ENAFOR, Air Algérie et Sonelgaz), l'encours des obligations disponibles à fin 2010 était déjà en baisse de 15 % en une année.
On s'attendait à ce que le mouvement s'accélère en 2011. Les chiffres de 2011, annoncés la semaine dernière par le DG de la Bourse d'Alger, M.Ferfara, sont encore pire que prévus. La baisse en 2011 est de 53% ! En fait, il ne reste plus que 2 obligations cotées à la Bourse d'Alger puisque sur les 5 qui figuraient encore à son bilan en début d'année, 3 obligations émises par Air Algérie, Sonelgaz et Algérie Télécom sont arrivées à échéance l'année dernière.
Le bilan de l'institution n'est sauvé que par la cotation de 23 obligations du Trésor public (OAT) souscrites par des investisseurs institutionnels, essentiellement les banques publiques.
LE VIDE LAISSE PAR LA DISPARITION DE STRATEGICA
Ni les informations fournies par la Cosob, ni les déclarations du DG de la Bourse d'Alger ne permettent de comprendre les raisons de cette évolution. Seuls quelques experts indépendants tentent de proposer des éléments d'explication. Omar Berkouk insiste tout d'abord sur la disparition, précisément depuis 2 ans, d'un acteur majeur comme le cabinet conseil Stratégica qui avait joué un rôle essentiel auprès des émetteurs potentiels au cours des dernières années : «personne aujourd'hui ne fait plus ce démarchage des entreprises que seul Stratégica a été en mesure de réaliser à la fois pour des raisons objectives qui tiennent aux compétences qu'il a pu mobiliser et pour des raisons plus subjectives qui sont liées aux introductions dont il a pu bénéficier». Les quelques cabinets indépendants présents sur la place financière d'Alger ne disposent aujourd'hui, selon notre expert, ni de l'un ni de l'autre de ces atouts.
On pourrait penser que les banques publiques notamment, qui ont été invitées par leur tutelle à s'engager plus activement dans le rôle d'intermédiaire en opérations de Bourse (IOB) sont susceptibles de tenir ce rôle ? Pas du tout .Pour les banques publiques qui sont les principaux souscripteurs de ces emprunts, les émissions obligataires viennent en réalité en concurrence de leurs crédits à long terme. «Les banques algériennes du secteur public qui croulent sous les liquidités n'éprouvent pas le besoin de créer un département dédié à la banque d'affaires car elles sont aujourd'hui capables de proposer un crédit à 7 ans plus intéressant à la fois pour elles et pour leurs clients en terme de durée et de conditions surtout si on tient compte des frais de placements des emprunts qui alourdissent leur coût financier pour l'emprunteur» explique Omar Berkouk.
LES FINANCEMENTS DU FNI ELIMINENT DES CANDIDATS
Le dirigeant d'une banque privée ajoute à ces premiers éléments de décryptage le rôle qu'ont pu jouer, également depuis environ deux ans, les crédits substantiels et assortis de conditions très favorables en terme de durée et de taux d'intérêt accordés par le Fonds national d'investissement (FNI) à un certain nombre d'entreprises publiques de premier plan qui auraient été des candidates potentielles pour le marché obligataire algérien.
Du côté des entreprises privées, l'échec relatif de l'emprunt réalisé par le groupe Dahli, début 2009, pourrait également avoir refroidi les ardeurs de beaucoup de postulants.
Pour sa part, le DG de la Bourse d'Alger ne se contente pas de constater l' «absence de renouvellement et d'alimentation du marché entre 2009 et 2011».
M. Ferfara plaide en faveur d'une relance et d'une dynamisation du marché financier. Il rappelle l'importance des mesures d'exonération fiscales adoptées par les dernières lois de finances et plaide en faveur d'un «programme national d'émissions obligataires»impliquant secteur public et privé, la professionnalisation des IOB ainsi qu'une mise à niveau du cadre réglementaire «qui date des années 90».


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