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Cours particuliers: «Une mention pour mon fils»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 13 - 02 - 2012

En quelques années, les cours particuliers pour la préparation des examens scolaires de fin de cursus, baccalauréat et brevet d'enseignement moyen (BEM) notamment, sont devenus pour les parents soucieux de l'avenir de leurs enfants une véritable obligation avec son lot de dépenses et de sacrifices. Avec les dernières cuvées du baccalauréat que d'aucuns n'hésitent à monétiser, les parents veulent plus que le simple diplôme; ils désirent surtout la mention à l'aide de quoi il serait toujours beaucoup plus facile de faire le choix judicieux. Et pour cela, le soutien avec les cours particuliers s'avère plus que nécessaire pour des parents qui n'émargent pas tous dans le registre des «gens aisés» comme ce fut un temps.
Mathématiques, Physiques et Sciences Naturelles : voici les trois matières les plus demandées et les plus chères sur le marché. Que l'on juge par les tarifs appliqués : une école ayant pignon sur rue, totalement versée dans le créneau, offre différentes formules. Les cours dispensés les vendredi et samedi sont tarifés à 1.700 dinars la matière, à raison de 4 séances de deux heures chacune par mois. Pour les jours de semaine où l'affluence est moindre, le tarif est de 1.500 dinars la matière, avec des classes pas trop chargées et des enseignants chevronnés en exercice ou retraités qui ont trouvé le bon filon pour se faire une deuxième paie ou pension. Ce qui revient à plus de 5.000 dinars/mois sans garantie de résultats, bien sûr, même si chaque école affiche à la réception le taux de réussite de l'exercice écoulé en guise de publicité et qui arrive même à refuser des demandes tant les demandeurs sont nombreux. «Ma fille, qui est en terminale Sciences, est inscrite au niveau de cette école, elle semble tout à fait intéressée et les premiers examens montrent déjà les fruits de ces cours qui me coûtent quand même un bon petit pactole. Je ne voudrais pas qu'elle ait son bac sans mention pour ensuite se contenter d'une vague spécialité. Par contre, j'ai toujours rêvé de la médecine, chirurgie dentaire ou pharmacologie comme filières, mais à voir les moyennes exigées de plus en plus fortes, cela exige un réel effort. Et c'est pour ça que je l'ai inscrite dans cette école tout comme son frère qui prépare le BEM, avec un tarif légèrement plus bas», affirme un père de famille fonctionnaire de son état. Autre quartier et autre école : pour les vacances d'hiver qui ont eu lieu fin décembre, cette structure, dont la réputation est bien établie, propose pour 6.000 dinars une révision générale des trois matières citées ci-haut, du début de l'année scolaire jusqu'à la fin du 1er trimestre et les demandes ne se sont pas fait attendre pour de centaines d'élèves, fortement intéressés. En plus de ces écoles, des enseignants dispensent des cours dans leurs demeures pour 1.000 et jusqu'à 2000 dinars le mois pour 4 séances, cela a lieu durant le week-end et les parents y souscrivent pleinement pourvu que les résultats suivent.
Un enseignant qui donne des cours particuliers nous dira que c'est beaucoup plus facile d'enseigner dans une classe de ce genre que dans un lycée en expliquant que l'élève qui y vient et en premier lieu demandeur et motivé, puisqu'il paie pour cela, est, par conséquent, très attentif. Et même si on enseigne à une classe de 50 ou 60 élèves, tu n'entendras pas une mouche qui vole. Et les parents qui suivent de près les progrès de leurs enfants viennent nous manifester leurs encouragements. Au-delà, il faut convenir que l'école payante fait son chemin dans une société qui cherche la performance avant tout et le bac offert au rabais n'est plus le fameux sésame qui ouvre tous les horizons.


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