Le manque de spécialistes en gynécologie, néphrologie et radiologie a été sérieusement constaté et s'est fortement posé aux responsables du secteur qui en ont tenu compte. Mais jusqu'à présent, malgré les offres d'emploi, et les multiples tentatives de pallier à ce manque dans les services concernés du Centre hospitalier Mohamed Boudiaf de la ville de Bouira, les efforts restent jusqu'à présent vains. Pourtant ce centre dispose d'un laboratoire central d'analyses, d'un centre de transfusion sanguine, d'un service de radio scannographie, de 5 blocs opératoires, d'un service d'épidémiologie, d'un autre de médecine légale, d'une pharmacie et d'un service du Samu. C'est ainsi que les 3 services concernés, en l'occurrence ceux de la maternité, de l'hémodialyse, et le centre de radiologie, représentent une vraie carence, et par la même, ce sont les malades qui en pâtissent et ressentent le coup. Ces services cités attirent l'attention des patients et des visiteurs, et sont aussi des sujets à tracas pour les responsables. La Maternité ne dispose pas de gynécologues et ce fait embarrasse les responsables du centre hospitalier qui font appel à des chirurgiens pour couvrir ce manque et répondre à l'urgence, car, il est question de donner et de sauver la vie. Le service de l'hémodialyse est aussi sujet à préoccupation . Depuis le départ de l'unique néphrologue qui y exerçait, ce sont encore des médecins généralistes qui assurent la prise en charge des malades. Quant à la radiologie, c'est-à-dire l'imagerie médicale et le scanner qui fonctionne 2 jours et demi par semaine, le manque de radiologues se fait lamentablement sentir. Pour atténuer l'effet de ce problème de manque de radiologues, les responsables tentent d'appliquer des mesures qui restent toutefois temporaires et partielles ; cependant que la seule solution reste l'affectation permanente d'un radiologue qui sera régulièrement sur place. Un autre problème est à soulever également : il s'agit des blocs opératoires conçus pour un nombre limité d'interventions et qui se retrouvent dépassés par le nombre de malades. D'où la nécessité de création d'un service des urgences médico-chirurgicales et celle de nouveaux blocs opératoires.