Les habitants de la cité des Frères Arafa, plus connue sous le nom de la cité Zaouche, se plaignent que l'entrée de leur lieu de résidence se soit transformée en un immense dépotoir de détritus divers et autres débris de construction de cités environnantes. Situation qui n'a pas manqué de mettre hors d'eux les citoyens, surtout que ces amas de gravas et d'ordures ont eu pour effet de défigurer l'entrée de la cité. Selon le président du comité de la cité, Bachir Boukefa, les immondices en question sont déposées pendant la nuit et en catimini. Des privés, qui s'édifient des logements dans les cités des environs, profitent de l'obscurité de la nuit et viennent par camions déposer, à l'entrée de la cité, leurs restes de construction. Il en est de même, ajoute notre interlocuteur, de certains chauffeurs d'entreprises, qui ne se gênent pas pour venir déverser tout ce que peut contenir le plateau arrière de leurs camions, en matière de choses diverses et inutilisables. C'est en effet, en véhicules lourds que des matériaux, tels le ciment, des briques cassées, de grands sacs en plastique, du verre cassé, mais aussi des bottes de terre, sont jetés dans la nature. Questionné sur ce sujet, le chargé de la communication de l'APC de Constantine, Nacer Belecheb, reconnaît la gêne que peut procurer ce phénomène de décharge sauvage, qui défigure l'urbanisme et les paysages, et assure que le problème est à l'étude. Considérant qu'en général l'APC est chargée surtout de l'enlèvement des déchets domestiques, mais pas des déchets solides qui constituent un vrai problème. «Le problème sera pris en charge, et j'invite les membres de comités de quartiers à se rapprocher des services compétents du secteur urbain concerné», ajoute-t-il.