Un tour dans la ville, permet vite au visiteur de constater de visu, l‘état déplorable dans lequel se trouvent certains quartiers et cités dortoirs de Remchi: enlaidissement environnemental, dégradation de commodités de base… Il s'agit particulièrement des quartiers avoisinants celui de Bab Errih et des cités, à l'exemple de la cite El Istiqulal et celle qui lui est mitoyenne. Ces deux cités, face au tribunal et à la nouvelle Sureté de daïra, reflètent le relâchement des consciences et l'incivisme outrancier de certains citoyens. Les immondices jonchent les cours de ces cites dont les espaces qui devaient être vertes, fleurissent de sachets de diverses couleurs, avec une prépondérance du bleu, et ce, malgré la présence de bacs à ordures déposés au sein des deux cités par l'APC. Dans d'autres cités et quartiers périphériques, loin du centre ville, les ordures ménagères sont déposées à toutes heures et d'une manière anarchique en dépit du passage régulier des camions de collectes d'ordures. Selon des citoyens, certains habitants ne se gênent aucunement de jeter leur déchet par la fenêtre ou de le déposer après le passage des agents de la voierie. Ces comportements deviennent au fil du temps, la cause principale de la dégradation du cadre de vie. Devant cet état de fait déplorable, les citoyens s'interrogent: «des comités de quartiers pourquoi faire?». Ces associations ont aussi la responsabilité d'exercer pleinement leur rôle pour sensibiliser les citoyens à l'importance d'adhérer au programme de propreté et d'hygiène ainsi que de la protection de l'environnement. Parallèlement les services de l'APC doivent sévirent contre l'incivisme tout en jouant pleinement leur rôle dans l'entretien des infrastructures et dans la gestion des ordures ménagères. Cette situation dont la responsabilité est partagée devient préoccupante à Remchi, il y va de la santé du citoyen.