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Corniche supérieure : Un chantier à l'arrêt et des interrogations
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 04 - 06 - 2012

Pourquoi les travaux de réhabilitation et de modernisation du CW44 sont à l'arrêt depuis six mois ? C'est la question que se posent beaucoup d'usagers, notamment ceux qui empruntent fréquemment cette voie montagneuse pour éviter les encombrements de la route principale, la Corniche dite aussi «route des tunnels».
Les raisons évoquées par les sources officielles pour expliquer cette mise à l'arrêt prolongée du chantier sont plutôt complexes. Sur les 5 kilomètres linéaires concernés par ce projet d'élargissement de la route en deux fois deux voies, dont le chantier a démarré en février 2011, seulement la moitié - soit 2,5 km - a été réalisée. Au-delà des pertes et du chamboulement du planning causés par cette interruption « surprise » du chantier, intervenue au moment où celui-ci tournait à plein régime et en mode quasi automatique, le coût de cette décision sera durement ressenti durant la prochaine saison estivale, tant le chemin de wilaya n°44 (la Corniche supérieure) est l'une des clés du plan de circulation que les autorités publiques font activer chaque été pour gérer le grand flux qui déferle sur cette desserte touristique.
Aujourd'hui, l'automobiliste qui veut rallier la côte ouest d'Oran en passant par cette route qui serpente dans les bois du mont Murdjadjo, c'est-à-dire en empruntant la Corniche supérieure via le branchement dit de «Coca», situé sur la RN2 menant à Misserghine, à équidistance entre les Amandiers et El-Hassi, verra soudain son voyage agréable virer au casse-tête, voire au danger. Le premier tronçon de l'itinéraire, de 15 kilomètres de chemin escarpé, alternant segments plats, zigzags, cols, pentes, inclinaisons et déclivités, est une belle virée où «ça roule comme sur des roulettes». Pas de souci en tout cas ni sur le plan fluidité du trafic ni sur le plan sécurité routière tout au long de ce chemin de wilaya n°45, laquelle route a été réhabilitée et modernisée à la faveur d'un projet achevé à 100% il y a près de deux ans. Commence alors le deuxième tronçon, le CW 44, à partir du lieudit Aïn Khedidja, sur les hauteurs de Mers El-Kébir. D'ici démarre donc une autre section autoroutière, toute nouvelle. C'est le point de départ, le PK 0, pour s'en ternir au jargon des travaux publics, du tronçon objet du projet de réhabilitation et de modernisation du CW44, confié à une entreprise privée. Celle-ci s'était adjugée ce marché via un appel d'offres, portant sur 5 kilomètres, de l'intersection CW45/CW44 à hauteur du lieudit Aïn Khedidja (PK 0) jusqu'à l'intersection du CW44 avec l'échangeur de Aïn El-Turck (bifurcation à hauteur du village de Fellaoucen relevant de Bousfer : PK 5). Impossible de rouler sur cette autoroute qui s'est frayé son tracé de 14 mètres de largeur, plus terre-plein central, dans la roche dure, sans en apprécier la qualité et en parfait accord avec les règles d'art. Et dire que cette route faisait, pas plus tard qu'en 2010, couper le souffle aux plus expérimentés du volant, avec ses virages aigus, ses pentes abruptes, sa chaussée trop étroite…
Mais soudain, au détour d'un virage très courbé, l'autoroute s'arrête. C'est le «faux» bout du chantier. Là, à partir de ce point situé à 2,5 km de l'arrivée, la Corniche redevient ce qu'elle était, c'est-à-dire quasiment un sentier montagneux à mille lieues des exigences du trafic actuel qui transite par là. Pourtant, la base de l'entreprise de réalisation, avec ses engins et ses travailleurs, est toujours sur place. Les travaux ont été suspendus depuis un peu plus de six mois.
Renseignement pris auprès des instances concernées, dont la DTP - le maître d'ouvrage -, c'était en février que l'entreprise en charge du projet avait entamé les travaux. Alors qu'elle venait d'achever un peu plus de 50% du projet, après avoir élargi la chaussée du côté du massif rocheux surplombant la route (à coups de brise-roche et d'explosifs), en érigeant en lieu et place de la chaussée rétrécie à double sens une liaison autoroutière de 7 mètres de largeur. Et alors qu'elle s'attaquait au reste, l'entreprise de réalisation a été surprise, en février 2012, par un ODS d'arrêt des travaux notifié par la DTP, au motif de procédures d'expropriation.
Cependant, il s'est avéré plus tard qu'il n'en était rien et que les procédures d'expropriation, qui certes existent et concernent trois cas, n'avait aucun lien réel avec la mise à l'arrêt du chantier. En dépit de nos tentatives pour connaître les vraies raisons de cet arrêt du chantier auprès de la direction des Travaux publics, les explications fournies restent plutôt confuses et excessivement techniques. L'on retient en revanche des explications de la même source de la DTP que «les travaux exécutés par l'entreprise en question sont tout à fait conformes aux normes et que celle-ci n'a failli à aucune clause du cahier des charges».
Il faut souligner que le maître de l'ouvrage a, pour des raisons qui ne nous ont pas été données, refusé d'établir les documents nécessaires à l'entreprise pour la poursuite des travaux et livrer ainsi le projet à la fin du mois de mai 2012 comme prévu. Il est à noter d'autre part que la DTP avait refait l'étude technique et géologique de ce projet et était alors en possession de toutes les données en matière de qualification depuis le mois d'avril 2011 pour régulariser la situation et prendre en charge le reste à réaliser du projet, dont les travaux restent toujours en souffrance à quelques jours du début du rush estival.


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