Plus de 200 praticiens internistes, gastrologues et infectiologues de l'ensemble du territoire national seront présents à la rencontre scientifique organisée, aujourd'hui, par le laboratoire MSD à l'hôtel Le Méridien. Au menu de ce symposium, la gestion et le traitement de l'hépatite C chez les patients vivant avec le VIH. Les spécialistes auront, en effet, à débattre du traitement des patients co-infectés HIV-HCV, les conséquences d'une rencontre, le traitement de cette co-infection, et le consensus national de la prise en charge de l'hépatite C. Les malades atteints du sida, ayant une hépatite C concomitante, ont plus de risques de présenter une hépatite chronique qui peut provoquer une insuffisance hépatocellulaire. En cas de co-infection, la charge virale du virus de l'hépatite C est plus importante et l'évolution vers la cirrhose est plus fréquente. De même, la progression du sida et la détérioration clinique des sujets VIH positifs co-infectés par le virus de l'hépatite C sont plus rapides. «Pas moins de 514 cas de sida ont été recensés rien que pour l'année 2011», (parmi les cas enregistrés, 64 femmes, 15 enfants sidéens et 28 autres séropositifs). «Le taux des malades du sida est en augmentation en Algérie». Selon les statistiques de l'Institut Pasteur d'Algérie, le chiffre cumulatif total des malades de 1985 au 30 septembre 2011 est de 6.615 malades : 1.234 cas de sida et 5.381 autres de séropositifs. «La wilaya d'Oran occupe la première place avec un taux d'infection de 447 cas de sida et 1.697 autres cas de séropositifs». Selon une étude établie en 1998 relative aux hépatites, la dernière qui soit faite en la matière, la prévalence du virus B est de 2,15% à l'échelle nationale. Le virus C touche par contre 1% de la population, a affirmé dernièrement le Pr Nabil Debzi du CHU Mustapha Bacha d'Alger.