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La pistache se fraie un chemin, l'amande indétrônable… : La cerise sur le gâteau !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 05 - 08 - 2012

Après le couffin et les vêtements, les regards des ménagères se tournent, pour cette deuxième moitié du Ramadhan, vers l'autre pôle d'attraction, celui des magasins et des étals des produits entrant dans la composition des gâteaux de l'Aïd. Les étals croulent sous les produits pour gâteaux et les clientes ne manquent pas. Les magasins spécialisés dans la vente des ces produits arborent des couleurs. Au boulevard Mascara où de nombreux magasins proposent justement les produits bruts et ingrédients divers servant à confectionner les gâteaux, les senteurs et effluves se dégagent de partout. Ainsi, les magasins des fruits secs, sis au boulevard Mascara, enregistrent une grande affluence des clientes pour acquérir ces produits, commercialisés dans des boîtes ou vendus en vrac. Ils proposent ainsi des variétés d'arachides, d'amandes et de noix, qui sont utilisées dans la préparation des gâteaux de l'Aïd, auxquelles s'ajoute la pistache qui connaît une forte demande ces dernières années, après la «prolifération» des gâteaux syriens et turcs à Oran. Là aussi, l'on remarque que les prix sont assez élevés. Mais tous ces produits trouveront paradoxalement preneurs, malgré les prix, même parmi ces gens qui se plaignent de la cherté de la vie et de leurs faibles revenus. «Les cacahuètes constituent la moitié de la demande des consommateurs, en raison de leur prix, permettant à la majorité des ménages de s'en procurer et de l'utiliser dans toutes les variétés de gâteaux, même ceux qui comportent des ingrédients essentiels, comme la pistache, les noix et les amandes», explique un revendeur au niveau de ce boulevard. Toutefois, leurs prix ont connu une importante hausse, passant de 350 dinars à 400 dinars le kilo. «La princesse amande», maîtresse de tous les gâteaux traditionnels, coûte 700 dinars, non émondée, et entre 1.000 et 1.200 dinars le kilo émondée selon la qualité. Les pistaches tiennent le haut du pavé avec «pas moins de 2.200 dinars le kilo, voire 2.500 dinars, tandis que les noisettes et les noix sont proposées à 1.600 dinars le kilo. Devant la cherté de ces produits, certaines familles oranaises préfèrent la préparation de gâteaux traditionnels sans arachides (kaak, makroud, griouech …).
Par ailleurs, au moment où certaines mères de familles restent encore à cheval sur les traditions et s'attellent, à l'approche de l'Aïd, à la préparation des gâteaux traditionnels, d'autres préfèrent tout simplement se les procurer dans les commerces spécialisés dans ce créneau. «Je préfère acheter mes gâteaux, car c'est du pareil au même. C'est la solution la plus simple pour les femmes qui travaillent et qui n'ont pas le temps, en plus avec la cherté des produits, ça revient au même». Ainsi, et depuis quelque temps déjà, de plus en plus de femmes se tournent vers les «professionnelles» du rouleau pour passer commande des gâteaux de l'Aïd. Une situation qui trouve son origine dans l'évolution de la condition socio-économique de la femme. A propos des tarifs appliqués, leur constante augmentation épouse les exigences du marché et notamment la hausse des produits de base. Le prix du kilo de gâteau à base de cacahuètes est passé de 600 DA l'année passée à 700 DA voir 750 dinars cette année ; le kilo de «griouech» est proposé à 400 dinars, les gâteaux à base d'amande sont proposés à 1.400, voire 1.600 dinars le kilo. La vente de gâteaux orientaux est un commerce d'un nouveau genre qui s'est installé pour offrir ses services. Oran a vu, en l'espace d'une décennie, fleurir des magasins vantant tout un savoir-faire dans la préparation de gâteaux aussi traditionnels que modernes.

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