Après une interruption qui aura duré près de 4 mois, l'opération de goudronnage de la route principale de la cité El-Gammas et des ruelles y attenantes a repris hier matin. Contactés hier dans la journée, des citoyens de ce quartier pensent que cette reprise n'a été rendue possible que grâce à la dernière mise en demeure adressée par la daïra à l'entrepreneur qui a été sommé de reprendre les travaux dans les plus brefs délais. Mais pour l'heure, ce sont les citoyens d'un autre quartier, en l'occurrence celui de Bab El-Kantara, qui viennent de monter au créneau pour dénoncer le retard pris dans le revêtement de la longue avenue qui ceinture le quartier, l'avenue Madoui Boudjemaa. «Il y a maintenant plus de 5 jours que le décapage de la chaussée a été fait. Nous attendons toujours le retour des engins pour le goudronnage. Et cette situation ne nous arrange pas à cause de la nuée de poussière soulevée par les véhicules de passage sous nos fenêtres», disent nos interlocuteurs. Ces citoyens se disent que «le jour où leur route sera goudronnée sera probablement renvoyé aux calendes grecques». Si elle est exagérée, la crainte des citoyens de Bab El-Kantara, tellement échaudés par les promesses sans lendemain, n'est pas dénuée de bons sens. En effet, le suivi des travaux par les services concernés de la mairie est loin d'être assuré si l'on en juge par le constat amer que nous avons fait hier, en ne trouvant aucun responsable pour nous donner la moindre information sur le sujet ou sur l'avancement des travaux : les uns étant en congé de maladie, les autres en congé de détente