La date de la séance de présentation des projets d'infrastructures de base du secteur des Travaux publics a été arrêtée, avant-hier, lors du briefing de l'exécutif. La projection aura donc à l'hémicycle, mardi 18 septembre, a annoncé le DTP d'Oran, après avoir consulté le wali sur la programmation de ce rendez-vous. Le data show fera la lumière sur l'ensemble des grands projets inscrits sur la feuille de route de la DTP, en présence, entre autres, de bureaux d'études locaux et étrangers. Le DTP a par ailleurs fait part au chef de l'exécutif du souhait de l'ambassadrice du Canada d'assister à cette séance, tout en précisant que «les Canadiens sont concernés par des projets à Oran». Le chef de l'exécutif a répondu qu'il n'y voyait aucun inconvénient et que la diplomate canadienne était la bienvenue en rappelant, toutefois, la procédure d'usage qui consiste pour les représentants diplomatiques des pays étrangers à passer par les canaux officiels dans pareils cas. Entre autres projets figurant à l'ordre du jour de cette séance, il y a lieu de noter l'opération d'extension du terminal à containers, le confortement de la jetée du port d'Oran, la nouvelle route reliant le port à Canastel, la réalisation du premier port d'Oran de plaisance. En ce qui concerne les infrastructures de transport aérien, l'aéroport international d'Ahmed Ben Bella (ex-Es-Sénia) bénéficiera d'une opération d'extension de la 2ème piste de 3.000 à 3.600 mètres linéaires. Concernant le réseau routier, qui représente le vaisseau de tout développement économique d'une région, parmi les projets stratégiques prévus, une voie d'évitement express d'une longueur de 21 km comportant 14 échangeurs partant du douar «Belgaïd», à l'est, à l'autoroute menant à El-Kerma, au sud. Les travaux de ce projet seront lancés en 2013. La route côtière à l'est d'Arzew vers la localité de Kristel, longue de 45 kilomètres dont 9,5 km achevés, ouvrira de nouveaux horizons économiques à Oran, pouvant créer une autre corniche conférant un nouveau souffle à cette partie du littoral est, et contribuera à relancer le tourisme, le désenclavement de cette région et la création de nouveaux emplois. La réalisation de la voie d'évitement de Mers El-Kébir à Aïn El-Turck sur 5 km est en cours d'étude.