«Halte, baraket !» C'est le slogan choisi pour cette autre et énième campagne de sensibilisation, dans la wilaya de Médéa, sur les accidents de la route avec tout ce qui s'en suit comme familles endeuillées par les décès, les blessés et les handicaps à vie ! Une autre campagne de sensibilisation qui vient donc, après les dizaines qui ont eu lieu par le passé, sans pour autant être assurée de l'efficacité attendue et espérée. Car, disons-le sans fioritures, le seul salut à même de «stopper» ou du moins «diminuer» des ravages meurtriers de ce phénomène du terrorisme de la route réside tout simplement dans l'application stricte de toutes les lois existantes pour sanctionner ces chauffards qui continuent de semer la mort et la désolation. Et la simple lecture combinée des bilans chiffrés relatifs au mois de septembre écoulé, qui nous ont été remis à la direction de la Protection civile et à la sûreté de wilaya de Médéa, nous laisse interrogatifs pour poser cette question : jusqu'à quand ? Jugeons-en : plus de 150 accidents de la route, durant le seul mois de septembre écoulé, ont entraîné la mort de plus de 13 personnes et causé des blessures, à des degrés divers, à plus de 300 autres. Des statistiques qui prennent également en compte le bilan qui nous a été remis au niveau du commandement du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Médéa et qui fait état d'une moyenne de 78 accidents de la route, 09 morts et 156 blessés par mois! Des accidents de la route dont le premier responsable demeure toujours le facteur humain, c'est-à-dire tous ces chauffeurs inconscients qui se transforment en chauffards. Des accidents de la route dont les causes essentielles se résument à l'excès de vitesse, aux dépassements dangereux dans les virages et plus particulièrement aux manœuvres dangereuses. Ce qui veut dire tout simplement, l'inapplication des règles de conduite les plus élémentaires du code de la route. Des statistiques qui, faudrait-il le rappeler, encore une fois, ne prennent pas en compte tous les autres accidents de la route qui ont lieu et dans lesquels n'interviennent ni la Protection civile, ni la sûreté de wilaya, ni la Gendarmerie nationale, dans ce sens que les victimes sont évacuées par des particuliers vers les différents hôpitaux de la wilaya. OU ENCORE TOUTES CES PERSONNES BLESSEES QUI DECEDENT APRES LEUR ADMISSION DANS CES HOPITAUX. CECI POUR DIRE TOUT SIMPLEMENT QUE LE PHENOMENE DU TERRORISME DE LA ROUTE A ATTEINT AUJOURD'HUI UN TEL SEUIL QUE PLUS PERSONNE NE DOIT SE SENTIR NON CONCERNE. UNE SITUATION DRAMATIQUE QUI APPELLE DESORMAIS A LA MOBILISATION GENERALE : CITOYENS, INSTITUTIONS ETATIQUES, CORPS DE SECURITE CERTES, DES PROCES-VERBAUX D'AMENDES FORFAITAIRES ONT ETE DRESSES ET DES PERMIS DE CONDUIRE RETIRES AUXQUELS S'AJOUTE LA MISE EN FOURRIERE DE VEHICULES, DURANT CE MOIS DE SEPTEMBRE ECOULE, MAIS CELA RESTE TRES INSUFFISANT.