Une semaine après les turbulences qu'a vécues le lycée Omar El-Mokhtar de Akid Lotfi, la situation semble calme avec une reprise des cours et ce, suite à l'enquête minutieuse menée par une commission d'enquête ministérielle, qui s'est entretenue avec l'administration pour les aspects de gestion, les représentants des 1.040 élèves qui avaient exposé leurs préoccupations et enfin ceux de l'encadrement pédagogique. Selon le délégué Snapest, qui a assisté à la réunion avec les inspecteurs ministériels, il a été question notamment d'exiger l'application des mesures contenues dans la carte scolaire qui prévoit pour cet établissement sept postes d'adjoints de l'éducation, un surveillant général nommé définitivement et des agents de sécurité. Notre source nous apprend que les plateformes de revendications formulées lors des trois protestations menées depuis le début de l'année, afin d'alerter la direction de l'Education sur les risques encourus en raison de ce déficit en personnel, ont été remises aux enquêteurs. De leur côté, les délégués ont exigé à ce que la direction de l'Education prenne les mesures idoines dans les plus brefs délais et que, dans le cas échéant, une protestation sera organisée dès la reprise des cours le 4 novembre prochain, juste après les mini- vacances. Une protestation qui pourra faire tache d'huile compte tenu que d'autres établissements vivent également la même situation. Pour l'heure, la reprise a été effectuée grâce à la sensibilisation des élèves par les enseignants qui, pour récupérer le retard, ont décidé de sacrifier l'après-midi de mardi pour dispenser des cours laissés en suspens. Pourtant, l'établissement en question, note notre interlocutrice, a obtenu un taux de réussite jugé appréciable l'année dernière avec 68% et qu'une année auparavant, parmi les lauréats nationaux du baccalauréat, figurait un élève issu de ce lycée. Ceci dit, ces acquis enregistrés sont à mettre à l'actif de l'encadrement pédagogique et peuvent être améliorés si le staff administratif se montrait plus compétent. Par ailleurs et revenant sur la marche des lycéens, notre interlocutrice a indiqué que le décès de l'élève n'a été en fait qu'un prétexte et que l'action a été initiée par des manipulateurs. Hier, selon la même source, et après le départ de la commission d'enquête, une anarchie totale régnait au lycée et ceci n'augure rien de positif et qu'en somme, le lycée se trouve dans l'œil du cyclone.