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Alors que la situation sur le terrain se complique : Le plan de paix de Brahimi à l'épreuve de l'ONU
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 25 - 11 - 2012

Lakhdar Brahimi réussira-t-il là où a échoué Kofi Annan ? Tout porte à le croire ou du moins à entrevoir, et pour la première fois, un début de solution à la guerre civile qui ravage depuis vingt mois la Syrie faisant prés de 40.000 morts, selon les chiffres donnés par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Trois mois après sa désignation par l'ONU et la Ligue arabe comme médiateur international, et après avoir réussi à imposer une trêve «religieuse» mort-née à l'occasion des fêtes du Sacrifice, l'ancien diplomate algérien s'apprête à présenter jeudi prochain au Conseil de sécurité de l'ONU son plan de sortie de crise en Syrie. L'échec annoncé de «sa» trêve n'a pas découragé l'émissaire international qui a préparé son plan probablement au sortir d'une tournée qui l'a mené en Turquie, l'Iran ou encore l'Arabie saoudite. Il était attendu de retour en novembre devant le Conseil de sécurité de l'ONU avec de nouvelles propositions pour forcer la main aux protagonistes du conflit et les amener à négocier. «Quelques idées d'action» pour amener le président Bachar al-Assad et l'opposition à la table des négociations, avaient affirmé, en octobre, des diplomates onusiens sans pour autant donner plus de détails. Ce texte prévoit la constitution d'un véritable gouvernement de transition nationale avec les pleins pouvoirs exécutifs pour diriger le pays jusqu'à la tenue, en 2014, d'élections législatives et présidentielle sous supervision de l'ONU. Cette option exclut de facto l'autre option préconisée dans la feuille de route de l'émissaire onusien, celle d'un déploiement de forces de maintien de la paix en Syrie.
Le Qatar, qui avait déjà proposé le déploiement d'une force arabe en Syrie, avait estimé que la force de maintien de la paix devrait être armée. Plus en détails, ce futur gouvernement s'il venait à voir le jour rassemblerait des membres de l'opposition et des dignitaires du régime non impliqués dans la répression. Le texte fait certainement référence aux représentants gouvernementaux et de l'armée qui ont fait défection. La fin du mandat présidentiel de Bachar al-Assad devrait faciliter la transition pacifique. Cette porte de sortie serait adoubée par les alliés russes du raïs qui ne devraient pas s'opposer au plan Brahimi. Rappelons que Moscou et Pékin ont brandi leur veto devant des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant le régime de Damas. D'autres sources rappellent également l'intention du président syrien de ne pas s'opposer à son éventuel départ «à condition de ne pas laisser la Syrie dans le chaos». La déclaration du Premier ministre britannique, David Cameron, allait dans le même sens. Sur la possibilité ou non de voir al-Assad se présenter à la présidentielle de 2014, aucune réponse n'a été donnée alors que jusqu'à présent, son entourage rejette toute proposition l'éclipsant de la vie politique, selon des proches de M. Brahimi.
Pourtant, et si le plan de l'Algérien a toutes les chances d'avoir les faveurs de Damas, il devra incontestablement tenir compte de l'opposition. «L'avenir du plan Brahimi dépend en grande partie de l'opposition», estime-t-on dans l'entourage de Lakhdar Brahimi. Une opposition qui a déjà signifié, à maintes reprises, son refus de composer sous quelques formes avec les tenants du régime syrien. Opposant historique exilé en Allemagne, Fawaz Tello pense que «Brahimi et les Nations unies essaient d'amener la situation où ils veulent, c'est-à-dire au point où nous serons très faibles et où nous accepterons une force de maintien de la paix en conservant d'une manière ou d'une autre une partie du régime». «Nous n'allons pas l'accepter», ajoutera-t-il. Autre indice, et lors de sa création il y a quinze jours à Doha, la Coalition nationale, principale formation de cette opposition, a clairement exclu «toute négociation avec le régime de Bachar el-Assad». Devant cet obstacle de taille, l'émissaire international n'aura d'autres alternatives que de s'en remettre au Caire qui a enregistré un retour notable dans la région après sa médiation réussie entre Israéliens et Hamas à Ghaza.
Profitant des liens privilégiés entre les Frères musulmans égyptiens au pouvoir et ceux en Syrie, qui dominent la Coalition, M. Brahimi veut convaincre le président égyptien Morsi d'intervenir pour que ces derniers acceptent son plan. Sur un autre registre, Syriens, Russes et Iraniens ont condamné une éventuelle installation de missiles Patriot en Turquie à la lisière de la Syrie alors que l'Otan rassurait sur l'option défensive de ce bouclier selon son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen. Damas a accusé son voisin «d'armer, d'entraîner et d'infiltrer des milliers de terroristes» sur son territoire alors que pour Moscou et Téhéran, cette demande turque ne fera qu'aggraver et rendre plus compliquée la situation. En visite à Damas, le président du Parlement iranien, Ali Larijani, a mis en garde l'opposition syrienne ainsi que le Qatar et l'Arabie saoudite contre toute action «aventuriste» en Syrie, où rebelles islamistes et combattants kurdes se préparaient à une guerre ouverte dans le nord du pays.
Les principaux mouvements kurdes vont former une force militaire unie pour faire face à des centaines d'insurgés islamistes, a rapporté un militant kurde. Des combattants du Parti de l'Union démocratique kurde (PYD), la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebelles kurdes de Turquie), affrontent depuis plusieurs jours des centaines de rebelles du Front Al-Nosra et de la brigade Ghouraba al-Cham à Rass Al-Aïn, localité syrienne à la frontière turque, où les rebelles tiennent un poste-frontière.


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