A l'évidence, et les responsables du secteur viennent de le confirmer, la réalisation des infrastructures éducatives inscrites dans les différents programmes de développement de la wilaya connaît des retards conséquents, pour ne pas dire importants, et ces retards sont dus essentiellement, selon les responsables en charge, au problème du foncier et aux lenteurs dans les constructions. Intervenant, hier, à ce sujet sur les ondes de la radio régionale de Constantine, le secrétaire général de la wilaya de Constantine, M. Aziz Benyoucef, a déclaré que de nombreux projets connaissent du retard, notamment ceux inscrits dans le secteur de l'éducation. «Nous nous sommes penchés longuement, hier, pendant la réunion de coordination et d'évaluation faite avec les membres de l'exécutif et les chefs de daïrate, sur le dossier des infrastructures scolaires programmées dans la wilaya, et le moins que l'on puisse dire, a-t-il signalé, est que ces projets se heurtent à des difficultés relevant du foncier et du rythme de construction qui a été jugé très lent». Et d'expliquer que des projets ont été inscrits soit sur des terres agricoles, soit sur des terres privées et leur lancement a été retardé par les procédures juridiques d'expropriation. «Nous essayons dans la mesure du possible de les réaliser sur des terres étatiques, mais cela n'est pas possible dans tous les cas de figure. Mais nous faisons de notre mieux pour dépasser ce problème. Il terminera néanmoins sur une note d'optimisme en affirmant que tous les projets inscrits ont atteint aujourd'hui l'étape de lancement effectif. Intervenant dans le débat, le wali, M. Noureddine Bedoui, a donné des instructions pour imprimer plus de rythme aux projets qui connaissent un ralentissement, en citant notamment la construction du lycée de Hamma Bouziane et en insistant pour que toutes les infrastructures éducatives en cours de réalisation soient livrées pour la prochaine rentrée scolaire. Le chef de l'exécutif demandera à cet effet de confier les petits projets, comme la réalisation des classes, des cantines, de salles de sports, d'aires de jeux, etc., aux entreprises activant dans le cadre du dispositif Ansej et ce, afin d'alléger le fardeau des entreprises en charge de plusieurs projets à la fois. «Ces petits projets, a commenté M. Benyoucef, offrent l'opportunité aux entreprises de jeunes d'avoir un cahier des charges, de pouvoir se développer et de participer au développement de la wilaya. Quant au directeur du logement et des équipements publics (DLEP), il a proposé de confier la réalisation des salles de sports à la société «Euro-Japan», leader mondial dans la réalisation de ce genre d'infrastructures, a-t-il dit.