Les retraités de l'ANP retirent leur confiance au président de leur organisation (ONR-ANP) et élisent un bureau provisoire. De nombreux représentants des retraités de l'ANP sont venus, hier, au siège de leur organisation à Alger afin d'élire un nouveau bureau national de cette organisation (ONR-ANP). Ce bureau devra pour la circonstance gérer les affaires de l'organisation, et ce, jusqu'à la tenue d'un congrès extraordinaire qui interviendrait dans les tout prochains mois. Après avoir tenu son congrès en juin dernier à l'hôtel militaire de Béni Messous-Alger et élu un président, les vents ont mal tourné pour cette organisation et il n'a pas fallu longtemps pour que le président élu (Oudai Mohamed) devienne la cible de critiques de la part des adhérents de cette organisation. Il lui est reproché de nombreux griefs dont son « despotisme » à vouloir diriger seul l'organisation sans consulter ou associer les membres du bureau national sur des décisions importantes. Il lui est reproché également un favoritisme dans la nomination à la tête des structures de l'organisation. Ce qui, selon ses détracteurs, mettra en danger de mort l'organisation qui sort à peine d'un marasme qui a duré plusieurs années. Le président actuel de l'organisation ne peut, selon les contestataires, défendre les intérêts des retraités de l'ANP du fait qu'il a occupé un poste de grade supérieur et est régi par un statut particulier réservé aux cadres de la nation. Lors du dernier conseil national tenu dans la ville d'Oran le 6 décembre dernier, les membres de cette organisation ont exprimé leur retrait à leur président. Hier au siège d'Alger, les bureaux du siège de l'organisation ont été fermés, mais l'élection du nouveau bureau provisoire a, quand même, eu lieu.