« Nous avons été lésés lors du dernier recasement car, lors des différents recensements opérés par l'administration, il y a été noté que chaque gourbi abritait trois à quatre familles», ont déclaré des citoyens, une vingtaine, qui avaient organisé dernièrement un sit-in devant le siège de la wilaya de Blida. Pour la plupart des hommes, pères de familles, ils affirment qu'ils n'ont pas été recasés lors de la dernière opération qui a touché plus de 130 familles de la cité Driouche vers de nouveaux logements un peu plus loin, dans des conditions décentes. Ils ont montré à qui voulait voir une lettre datée du 17 janvier 2011 émanant du ministère de l'Intérieur qui faisait mention de 200 logements devant être attribués aux familles du bidonville objet de la dernière opération de recasement et dont ils disent faire partie. Sur le même registre, nous apprenons que ces familles, qui n'ont pas bénéficié d'un logement avec leurs parents, auraient commencé à ériger un autre bidonville aux alentours des bâtiments nouvellement attribués.