A quelques petites différences près, ce groupe B a une forte ressemblance avec celui de l'Algérie. En effet, hormis le Niger qui est destiné au modeste rôle de faire-valoir, le Ghana, la RD Congo et le Mali sont des formations aux potentialités indéniables. Après le match Ghana-Congo présenté par ailleurs dans cette même page, le débat Mali-Niger souffre quelque peu de la comparaison, car on n'imagine pas un seul instant que l'équipe du Niger, drivée par le Franco-Allemand Gernot Rohr, soit de taille à contrer la sélection malienne. En effet, la force de cette dernière repose sur sa stabilité. Et cette homogénéité devrait permettre aux coéquipiers de Seydou Keïta de bien entamer cette CAN. Pour peu que les Maliens ne tombent pas dans le piège de l'excès de confiance, ils devraient s'imposer tout en gardant des réserves en vue du choc qui les opposera au Ghana, favori du groupe, jeudi prochain. La seule préoccupation demeure la situation politique de leur pays. Par le passé, on a vu des sportifs puiser leur motivation de ce genre de situation, comme ce fut le cas de la Côte d'Ivoire, il y a quelques années. Ainsi donc, ce soir, les Maliens devraient empocher les trois points de la victoire et attendre sereinement les prochains matches qui seront beaucoup plus ardus contre le Ghana et la RD Congo.