Dans ce choc, le Burkina Faso a toutes les cartes en main pour passer au second tour, cet après-midi, face à la Zambie, laquelle est condamnée à gagner pour figurer dans le Top 8. Toutefois, il est difficile de désigner un favori pour ce match décisif entre deux formations aspirant au même objectif. Si les conditions d'avant match sont favorables aux Etalons, l'avenir des troupes d'Hervé Renard est loin d'être garanti avec deux points seulement au compteur. Ceci dit, un nul suffit au Burkina Faso, qui a enfin renoué avec le succès à la CAN après 15 ans de disette, le dernier dans ces joutes remontant à 1998, soit 18 matches sans victoire. Mais obtenir au moins le match nul ne sera pas une simple formalité contre le tenant du titre, condamné à rassurer ses supporters jusque-là assez sceptiques sur le potentiel de leur sélection. Face à la Zambie, qui n'a pas encore confirmé son statut de champion d'Afrique, le Burkina Faso a l'avantage d'être maître de son destin, contrairement au tenant du titre qui est dans l'obligation de l'emporter pour arracher son billet pour les quarts de finale. L'entraîneur des Chipolopolos, Hervé Renard, est appelé à trouver le schéma adéquat par rapport à l'objectif recherché pour éviter une élimination qui pourrait déboucher sur de fâcheuses conséquences. Pour cela, il devra faire attention à Alain Traoré (Lorient), le nouvel héros des Etalons, désormais l'un des meilleurs buteurs de l'épreuve. Kennedy Mweene, le gardien zambien, est donc averti.