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Crédit à la consommation : l'UGTA presque d'accord avec le FMI !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 10 - 09 - 2013

La tripartite prévue à la fin du mois de septembre doit être, nous dit-on, placée sous le signe de l'encouragement de la production nationale. Le retour du crédit à la consommation, déjà évoqué au cours des éditions précédentes, pourrait y figurer en bonne place.
Difficile en effet de trouver un sujet qui fasse autant l'unanimité au sein des partenaires sociaux. Déjà, au printemps 2011 le ministre des finances M.Karim Djoudi indiquait que le retour au crédit à la consommation est «possible». Mais que son éventuel rétablissement serait «exclusivement destiné à la production nationale dotée d'un taux d'intégration important». Plus récemment, à l'occasion des tripartites organisées en mai et septembre 2012, le rétablissement du crédit à la consommation en faveur de la production nationale a également été réclamée avec vigueur à la fois par l'UGTA et le patronat qui en ont fait un de leur principaux cheval de bataille.
LE CREDIT AU PARTICULIER, UN PARENT PAUVRE
Le consensus ne s'arrête pas là puisque ce point de vue semble partagé par la Banque d'Algérie. Dans ses publications récentes, elle relève que la modicité du crédit aux particuliers est un des aspects les plus frappants de la faiblesse des performances du secteur bancaire. La Banque d'Algérie note à cet effet que «l'importance accrue des dépôts en dinars des ménages, alimentée par l'augmentation des revenus salariaux et des transferts budgétaires, contraste avec le niveau des crédits bancaires qui leurs sont accordés». Un décalage qui confirme, selon la Banque centrale «la faiblesse de l'intermédiation bancaire au profit des ménages et par là, le potentiel en matière de développement des crédits hypothécaires par les banques». Conclusion du régulateur du secteur bancaire, l'accroissement des dépôts «doit être appuyé par une amélioration soutenue des services bancaires de base à la clientèle dans l'objectif d'une inclusion financière accrue». De leur côté, les missions du FMI en Algérie recommandent depuis 2 ans le rétablissement du crédit à la consommation en le conditionnant à la mise en place d'une centrale des risques des crédits aux particuliers. Pour une fois que l'UGTA et le FMI sont presque d'accord… l'institution financière n'allant pas jusqu'à préconiser sa limitation «patriotique» aux seuls produits locaux.
CENTRALE DES RISQUES : LA BANQUE D'ALGERIE SE HATE LENTEMENT
Puisque tout le monde semble d'accord, la question est de savoir ce qu'on attend pour décider du rétablissement d'un instrument qui suscite une telle unanimité ? La réponse est également fournie par le ministre des finances : «la protection des ménages en termes d'endettement, grâce à une centrale des risques sur les ménages», est l'autre condition du retour au crédit à la consommation». La forte propension des ménages algériens à ne pas rembourser les crédits bancaires inquiète en effet fortement les pouvoirs publics. Elle a déjà été la cause principale, bien que non affichée, de la suspension du crédit auto. D'où la nécessité pour la Banque d'Algérie de moderniser sa vieille centrale des risques qui ne déclare jusqu'à présent que les crédits supérieurs à 2 millions de dinars.Un nouveau règlement a été publié dans ce sens en juin 2012 qui divise la centrale des risques en deux compartiments : le premier réservé aux entreprises et le second aux ménages. Les banques et les établissements financiers «sont tenus d'adhérer à la centrale des risques de la Banque d'Algérie et de déclarer les données d'identification des bénéficiaires de crédit, les plafonds de crédit et les encours de crédit qu'ils accordent à leurs clients, quel qu'en soit le montant, ainsi que les garanties prises (sûretés réelles et sûretés personnelles) pour chaque type de crédit, ainsi que les montants non remboursés de ces encours de crédits». Les banques déclarent mensuellement tous les concours qu'ils octroient à leur clientèle d'entreprises et de particuliers. Les crédits accordés à leurs personnels sont également déclarables à la centrale des risques selon la même périodicité.
Mais dans les faits, ce nouvel instrument n'existe pas encore et attend toujours l'identification de l'entreprise qui aidera la Banque centrale à la mettre en place. M.Laksaci avait évoqué en juin dernier l'échec d'une première entreprise retenue en 2012 dans le but de mener à bien le projet. Un deuxième appel d'offre a été lancé il y a quelques jours pour sélectionner un autre prestataire en mesure de l'exécuter.


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