Très attendues, les pluies qui se sont abattues, hier, sur la région d'Oran n'étaient pas, sans conséquences. Plusieurs axes importants de la ville ont été submergés par les flots, suite aux averses intenses et ininterrompues enregistrées, tout au long de la matinée. Ces axes sont devenus, très vite, impraticables à la circulation automobile. Ce constat a été fait aussi bien dans les axes, relevant des zones-est de la ville (Haï Sabah-cité Djamel-USTO) qu'aux artères de la zone ouest (Cité Petit- Maraval-Les Amandiers). De nombreux «avaloirs» se sont avérés «inopérants» car obstrués par des objets hétéroclites. Les assurances données, depuis plusieurs semaines, par les communes de la wilaya, à travers leurs bilans relatifs aux opérations de curage des «avaloirs», en prévision de la saison des pluies, ont paru, soudainement, et dès les premières gouttes de pluie « décalées», par rapport à la réalité de terrain. Au rond-point de la Glacière (encore une fois !) il a fallu l'intervention des camions vidangeurs de la SEOR et des engins de l'APC pour tenter de venir à bout des flots, à l'origine d'un bouchon monstre. Presque le même constat a été fait à Petit Lac, la «Pépinière», la cité «350 logements», Hai Sabah, Bir El Djir, en face du stade, surtout les habitations, se trouvant au-dessous du niveau de la chaussée, ont été inondées, à Ain El Beida, sur la RN24, menant du stade Zabana, vers Es-Senia Douar, notamment à hauteur de la Cité «Emir Abdelkader». A l'entrée de Aïn El Turck, la voie express menant vers Les Andalouses a été complètement inondée (RN2). Un embouteillage de plusieurs mètres s'est formé à cause des quantités d'eau importantes cumulées. Ces pluies ont éveillé le sentiment de peur chez les habitants du vieux bâti qui attendent toujours d'être relogés, notamment à El Hamri, Sidi El Houari et Hai Derb, entre autres. Sur la RN11, à Sidi El Bachir, un accident, dû aux averses, a bloqué la circulation, pendant un bon moment. Concernant les inondations qui surviennent dans les ronds-points, il y a lieu de souligner que le problème a été, à maintes reprises, soulevé, mais les dispositions prises jusqu'à présent n'ont pas permis d'éradiquer le phénomène. Si dans les ronds-points datant de l'ère coloniale, généralement, le problème ne se pose pas, puisque les avaloirs sont réalisés conformément aux normes exigées, des sources proches des services techniques expliquent les inondations régulières par le fait que certains de nouveaux ronds-points ont été réalisés sans prendre en compte l'évacuation des eaux pluviales.