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Le ministère rassure : Les foyers de paludisme «taris», la situation sous contrôle
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 11 - 2013

A J-8 du match retour qualificatif pour la coupe du Monde 2014 entre les Fennecs et le Burkina Faso, la tension est à son comble au sein des services de santé, après le décès d'au moins trois personnes du paludisme. Plusieurs cas de paludisme ont été enregistrés fin octobre début novembre dans la wilaya de Ghardaïa, où il y a eu au moins un décès, et d'autres wilayas, dont Batna (au moins un décès), Oran, Alger, Mostaganem et Constantine. Ces cas de paludisme, selon les services de la santé, ne représentent pas une épidémie, plutôt un micro-foyer sporadique à caractère local apparu à partir de cas importés dans la wilaya de Ghardaïa, dans la commune d'El Ateuf, où 8 cas positifs de paludisme (plasmodium falciparum) ont été confirmés par des médecins de cette commune, 15 km à l'est de Ghardaïa. Ces cas ont été décelés après une auscultation, suite à des fièvres «inexpliquées» de personnes résidentes dans les quartiers de Sedrata et Ami Hamou de cette collectivité, dont une soixantaine de Subsahariens. Avec d'autres cas enregistrés à Oran, Alger et Mostaganem, il était évident que la situation devenait vite inquiétante. Hier dimanche, le professeur Smail Mesbah, directeur central de la prévention au ministère de la Santé, a souligné lors de son passage sur la Chaîne3 de la radio nationale que la situation est sous contrôle. Rassurant, il a affirmé que les cas de paludisme enregistrés récemment dans certaines wilayas ne représentent pas une épidémie mais plutôt un micro-foyer sporadique à caractère local apparu à partir de cas importés. Treize cas notifiés de paludisme, dont trois décès, ont été enregistrés par les services de santé, notamment dans les wilayas de Ghardaïa et de Batna entre octobre et novembre, a-t-il précisé. Pour le professeur Mesbah, à Ghardaïa où il y a eu au moins deux morts, « il y a l'hypothèse d'un micro-foyer local, des experts ont été envoyés sur place pour déterminer ce cas ». Il ajoute qu'un « dispositif a été mis sur le tracé frontalier pour juguler les cas (de paludisme) importés » de pays subsahariens. Pour le cas de Ghardaïa, il y a, selon M. Mesbah, la réunion de trois conditions: la présence de la mouche porteuse de la maladie, l'anophèle, la prolifération des eaux stagnantes et les cas importés, « ce qui explique la présence du paludisme dans cette wilaya », a-t-il affirmé. « Des mesures ont été prises pour éradiquer la maladie par des traitements appropriés au niveau des domiciles », assure-t-il encore, déplorant « la dégradation de l'environnement (qui est) un facteur aggravant » de la maladie. Il rassure pourtant qu'a Ghardaïa, « le foyer a été tari », alors qu'un dispositif de lutte et de prévention a été mis en place depuis le 2 octobre contre le paludisme. Il a également déploré que lors de leur déplacement au Burkina Faso pour la manche aller du match de l'Algérie contre les Etalons, « le traitement de la maladie n'a pas été suivi par certains supporters de l'EN ».
Intervenant au cours de l'après-midi d'hier à l'occasion d'une conférence de presse, le professeur Mesbah a indiqué que le nombre de cas de paludisme s'élevait à 24 cas, selon un nouveau bilan.
PAS DE CRAINTE POUR LE MATCH ALGERIE- BURKINA
Et, pour le match retour, il n'y a aucune crainte d'un cas de paludisme importé du fait du déplacement de supporters burkinabé, car « les conditions d'une hypothétique contamination n'existent pas, et sont nulles », selon M. Mesbah. Quant aux migrants subsahariens, « ils sont intégrés dans les campagnes de dépistage, et de prise en charge » de la maladie, a encore expliqué ce responsable, qui a assuré que « les migrants ont accès aux services de santé », avant de préciser que « la lutte contre les menaces sanitaires sont une priorité pour l'Algérie ». En tout cas, un comité d'experts nationaux en paludisme s'est réuni hier lundi pour suivre cette situation, a indiqué M. Mesbah, qui a bien expliqué que le paludisme ne se transmet pas d'homme à homme, mais par une mouche bien particulière, une sorte de mouche Tsé-Tsé, l'anophèle, qui ne pique que la nuit. Devant cette situation, il a rappelé la nécessité de renforcer et d'adapter les mécanismes de prévention en vigueur contre cette maladie. Par ailleurs, il a confirmé qu'aucun nouveau cas n'a été enregistré, précisant que la dégradation environnementale comme l'insalubrité des villes et les eaux stagnantes, constituent un facteur de prolifération du moustique anophèle et d'autres moustiques. L'Algérie, « pays foyer de paludisme dans les années 60 avec 100.000 cas autochtones par an, enregistre maintenant entre 300 à 400 cas importés par an », a-t-il poursuivi, avant de signaler « une augmentation durant les deux dernières années autour d'une moyenne de 600 cas importés par an, suite aux évènements que connaît l'Afrique subsaharienne ».


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