L'ambassadeur de l'Union européenne (UE) en Algérie, M. Marek Skolil, en marge du séminaire régional sur le PAPS ESRS (programme d'appui à la politique sectorielle dans l'enseignement supérieur et la recherche scientifique), cofinancé par l'UE et qu'il a présidé jeudi dernier à l'université Constantine1, a révélé l'existence d'un grand projet de coopération entre les deux parties à savoir la restauration du Palais du Bey. Ainsi et selon l'ambassadeur de UE, son séjour dans la Ville des ponts concerne, en plus de l'ouverture des travaux du PAPS ESRS, une visite au Palais du Bey qui fait également l'objet d'un grand programme intitulé « patrimoine » et qui est lié à la sauvegarde de ce prestigieux ouvrage architectural et historique de la ville. Et si le programme du PAPS, dira-t-il, vise la modernisation du système universitaire et l'accompagnement des réformes en cours en développant des mécanismes d'insertion des jeunes ainsi que l'amélioration de la qualité de l'enseignement, celui afférent au patrimoine cible la préservation de la mémoire et de l'identité du pays en général et celle de Constantine en particulier. Ces deux programmes avec d'autres ont pour objectif d'améliorer davantage la coopération entre les deux parties, l'Algérie et l'UE, en jetant les bases d'une modernisation dans plusieurs secteurs, notamment dans la recherche scientifique ainsi que dans le développement de partenariats solides et multiformes entre les deux rives de la Méditerranée. En tout cas, et pour revenir au projet de d'intervention de l'UE au Palais du Bey qui s'inscrit dans un programme plus large qui comprend aussi deux autres endroits, à savoir la Casbah d'Alger et la vielle ville de Batna, il ne s'agira pas seulement de restauration physique mais également de transfert de savoir-faire. Et de citer, dans ce cadre, l'utilisation de techniques très particulières et pointues en rapport notamment à la restauration des polychromes avec des métiers qui se développent. Canevas qui constitue «une constante dans notre coopération avec l'Algérie où il s'agit de ne pas nous limiter à un domaine étroit, mais toujours penser en terme d'opportunités offertes pour les jeunes et en terme de développement des métiers et de l'emploi, car c'est clair que c'est là un des défis majeurs de l'Algérie comme celui de l'Europe», souligne l'ambassadeur de l'UE.