La situation du stade d'Asswel a été abordée la semaine dernière, avec le ministre qui a fait part de sa réhabilitation et de son rattachement au CNLST. Pourtant, lors de sa première visite, sur les hauteurs de Tikjda, qui remonte au mois de janvier de l'année dernière, il avait fait part de sa désapprobation. Des explications ont été avancées, à savoir l'éloignement du stade, les aléas climatiques qui pourraient incontestablement, gêner les entraînements des athlètes, parce que le stade culmine à plus de 1.700 m d'altitude. Et quand la saison hivernale s'annonce rude, les préparations dans cet environnement sont impossibles. Ce stade a été laissé pendant un certain temps, livré aux animaux sauvages et autres bestiaux en pâturages. Implanté, à vrai dire, sur les territoires de la wilaya de Tizi-Ouzou, après une concession accordée à la wilaya de Bouira, le stade fut construit avec un apport financier qui s'estime à quelques milliards, pour contenir une piste d'athlétisme de haut niveau. L'idée d'abandonner complètement le projet du stade d'Aswel et penser à édifier un autre stade non loin des structures d'accueil et du Centre des Sports et Loisirs (CNLST) a été retenue. Le ministre Tahmi; en ce temps là, paraissait enthousiaste au sujet de cette proposition. Somme toute, il semble avoir changé d'avis pour maintenir la réhabilitation du stade d'Aswel et accorder sa gestion au CNLST, bien que le problème de la distance et de son éloignement des structures d'accueil fussent posées avec acuité, dans le passé. Peut-être que cette décision sage est animée par le désir de sauvegarder une structure qui a nécessité des dépenses, et qu'il n'y a pas raison de faire dans le gaspillage. Une manière de dire que «tout se récupère, rien ne se perd ». Au fait et l'impact sur l'environnement a-t-il été réellement pris en charge? Surtout que nous savons que le projet du stade d'Aswel est implanté sur les territoires du Parc national du Djurdjura (PND). Son espace est considéré comme une pelouse alpine. Donc, cela requiert une rigueur dans le respect des normes environnementales, ce qui n'est pas le cas pour le moment, apparemment.