Près d'une centaine de souscripteurs des années 2001 et 2002 aux logements AADL de Constantine, dont les dossiers ont été transférés à Cnep-Immo «sans leur accord», ont convergé, hier, de bon matin au siège de l'agence AADL de Sidi Mabrouk à Constantine, pour s'enquérir de leur situation comme convenu avec le directeur, qui leur a promis une solution pour aujourd'hui (mercredi). Une délégation de six membres a été reçue par le directeur, mais ceux-ci sont sortis déçus de l'entrevue et ce, au grand dam de la foule qui les attendait. Foule, à laquelle ils ont fixé un rendez-vous dimanche prochain pour un énième sit-in devant le cabinet du wali, dont ils espèrent qu'il sera le dernier, pour mettre les points sur les «i», diront-ils. Selon un des membres de la délégation, qui fulminait lorsque nous l'avons questionné sur ce qui s'est passé, «la montagne a accouché d'une souris», lancera-t-il, avant d'expliquer qu'ils n'ont eu droit en fait qu'à «de vagues promesses et autant dire à du vent». Et d'indiquer qu'ils ont été reçus pendant près d'une heure et demie, c'est-à-dire de 9 heures et jusque vers 11 heures 30 minutes, pour pas grand-chose. «Alors qu'il était prévu que notre interlocuteur nous livre les résultats de ses ultimes contacts, comme il nous l'a affirmé auparavant, avec le directeur général d'AADL et le directeur de la Cnep-Immo de Constantine pour trancher définitivement dans le dossier, nous n'avons eu droit qu'à des explications oiseuses», dira notre interlocuteur. Le directeur de l'agence locale d'AADL s'excusera de n'avoir pas pu rencontrer son supérieur, le directeur général, qui a été retenu finalement à Alger par une réunion avec le ministre de tutelle, de même qu'il n'a pas rencontré son collègue de la Cnep-Immo. Cependant, il nous promettra un rendez-vous avec ce dernier, le wali, lui-même et nous les représentants des souscripteurs, dès la semaine prochaine à la wilaya pour trancher une fois pour toute dans notre cas». Et de souligner, «il ne s'agit certainement que d'une autre promesse qui s'ajoute aux autres et d'une simple tentative de noyer encore une fois le poisson. Nous avons décidé d'aller protester contre toutes ces indignités qu'on nous fait subir».