« Trouver un emploi ça change la vie», est le slogan qui a été retenu par les organisateurs du 5ème Salon de l'emploi qui s'est ouvert hier pour deux jours dans le hall du bloc des lettres du campus central de l'université Constantine 1. Organisé par le Centre des Carrières de cette université, ce cinquième rendez-vous entre les recruteurs et les jeunes diplômés à la recherche d'un emploi ou désirant créer leurs propres entreprises, représente une opportunité pour les étudiants pour mettre en valeur leurs compétences professionnelles et d'exposer leurs idées novatrices auprès des opérateurs économiques. En plus de la sûreté nationale, de la protection civile et de représentants de l'ambassade du Canada à Alger, plusieurs entreprises des différents secteurs socio-économiques, étatiques et privés ont été au rendez-vous de ce salon, notamment ceux de la communication, des assurances, du génie pharmaceutique et médical, de l'industrie mécanique et des agences de soutien à l'emploi des jeunes. Organisateur du salon, le recteur de l'université 1, M. Abdelhamid Djekoune, a déclaré à l'ouverture de la manifestation que son institution universitaire a voulu donner aux étudiants détenteurs de diplômes universitaires l'occasion de connaître les différentes entreprises et leurs possibilités de recrutement. « Et nous, a-t-il ajouté, nous essayons toujours de susciter une forte participation des entreprises venant de tous les secteurs générateurs d'emplois, notamment les entreprises nouvelles qui s'installent à Constantine et sa périphérie. Il s'agit aussi pour nous en tant que formateurs de connaître quels sont les besoins de ces entreprises en matière d'emploi, quelles sont les compétences dont elles ont besoin. En somme, l'objectif recherché est celui de placer la formation dispensée par l'université en parfaite symbiose avec son environnement socio-économique ». Et M. Djekoune de terminer sur les performances en matière de recrutement réalisées par ce salon chaque année en disant que lors de sa 4ème édition en 2013, le Salon de l'emploi a permis, entre autres, à une entreprise de la maintenance, qui participe encore à l'édition de cette année, de recruter pas moins de 14 ingénieurs sortants de l'université Constantine 1. «Et elle compte faire d'autres recrutements cette année aussi», a-t-il ajouté. Sur ce registre aussi, Mme F. Hobart, vice-rectrice chargée des relations extérieures, la coopération, de l'animation et la communication et des manifestations scientifiques, a complété en révélant que l'entreprise des tracteurs agricoles (ETRAG) de Oued Hamimime, dans la daïra d'El-Khroub, a recruté en 2013 une vingtaine d'ingénieurs de l'université. «Et cette année, nous nous attendons à ce qu'elle fasse des offres pour un nombre plus important encore», prévoit notre interlocutrice. Et de poursuivre en citant d'autres entreprises et institutions de formation, à l'image de l'Institut national de l'agriculture et des technologies agricoles (INATAA), qui offrent aux étudiants de l'université beaucoup de stages extra-pédagogiques et des stages dans le cadre de la formation de cycle de fin d'études. «Une école privée compte aussi recruter des enseignants dans les langues étrangères, surtout en anglais, en management, en informatique, en électronique et dans d'autres filières. En marge de ce salon, il y aura aussi des tests de langues et des conférences sur les différentes opportunités d'emploi», a indiqué également Mme Hobart. Avant de nous quitter, ladite responsable a tenu à faire remarquer que les partenaires les plus importants de l'université Constantine 1 en matière d'emploi ce sont ceux des pôles mécaniques de Aïn Smara et Oued Hamimime, en l'occurrence l'ENMTP, German et l'ETRAG. «Ce sont nos meilleurs partenaires, dit-elle, parce qu'ils accueillent nos stagiaires et n'hésitent pas à recruter ceux qui leur donnent satisfaction. Ce sont des recruteurs potentiels. En définitive, nous pouvons dire que cette année nous avons beaucoup d'espoir en la matière sur cette édition du Salon de l'emploi».