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Assises nationales les 16 et 17 juin : Une nouvelle loi sur la santé s'impose
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 15 - 06 - 2014

A la veille des assises nationales sur le secteur de la santé prévues les 16 et 17 juin en cours à Alger, le responsable de la communication au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Salim Belkessam, a estimé qu'une nouvelle loi régissant le secteur était nécessaire, précisant que le texte en vigueur, loi 85-05 qui date de plus de 25 ans, «ne correspondait plus aux exigences de l'heure».
« Une nouvelle loi régissant le secteur de la santé s'impose au regard des mutations socio-économiques que connaît la société algérienne, le texte en vigueur actuellement ne correspond plus aux exigences induites de ces mutations», a affirmé le responsable. Un nouveau texte s'impose «pour prendre en charge les aspects liés aux changements démographiques et pandémiques survenus dans la société algérienne et à l'apparition de nouvelles formes de maladies chroniques», a soutenu M. Belkessam. Il a fait savoir que les assisses nationales sur la santé, prévues les 16 et 17 juin en cours au Palais des Nations (Club des Pins - Alger) qui porteront sur plusieurs thèmes plancheront également sur la révision du cadre juridique du secteur de la santé sur les plans financier et organisationnel. Selon lui, les différentes opérations d'inspection effectuées depuis septembre 2013 par les services du ministère de la Santé dans nombre d'établissements hospitaliers relevant du secteur, «ont fait ressortir deux problèmes majeurs à l'origine des dysfonctionnements de ce dernier» a-t-il affirmé. Il explique qu'au volet organisationnel, «l'expérience a prouvé que l'actuelle organisation du secteur ne facilite pas la mise en place de nouveaux programmes sanitaires, notamment en l'absence d'une planification». La nouvelle loi sur la santé devrait prévoir une réhabilitation de la planification élaborée en fonction de la nouvelle carte sanitaire «de manière à permettre une gestion des ressources et mettre en place des réseaux de soin sur les plans local et national» a encore indiqué le responsable de la communication au ministère de la Santé. Cette nouvelle répartition devant intervenir dans le cadre de la prochaine loi sur la santé, «devrait permettre une meilleure coordination entre les secteurs public et privé en vue de garantir une couverture sanitaire globale dans toutes les régions du pays», a-t-il encore soutenu. Il sera question de recourir à de nouvelles sources de financement des activités du secteur public. La nouvelle politique qui viendra se substituer à celle appliquée depuis 1974, ciblera le maintien de la gratuité des soins, la protection des catégories démunies et la mise en place de nouveaux mécanismes selon des critères internationaux, préconise le responsable pour qui une telle démarche «permettra de garantir des soins adaptés selon le système du tiers payant aussi bien dans le secteur public que privé». Cette nouvelle organisation sera notamment centrée, d'après lui, sur la qualité du diagnostic, la prise en charge et le suivi du dossier médical du patient et le financement des établissements hospitaliers publics en fonction de leurs activités et des résultats réalisés. Les pouvoirs publics pensent à mettre en place «une nouvelle stratégie pour approvisionner le marché en médicaments avec un meilleur rapport qualité/prix» a-t-il indiqué. M. Salim Belkessam, cité par l'APS, a, par ailleurs, indiqué que l'un des objectifs des assises nationales sur la santé est de «créer un organisme qui veillera à l'enregistrement et au contrôle rigoureux de tous les équipements et médicaments mis sur le marché, et leurs conformités avec les normes internationales». Au sujet des produits pharmaceutiques mis sur le marché, le même responsable a expliqué que l'Algérie qui ne connaît pas de contrefaçon dans le domaine, «est en tête des pays africains grâce à la mise en place de l'Agence nationale du médicament et le Centre national du contrôle des produits pharmaceutiques et à la compétence de leurs cadres » a-t-il indiqué. Avec la prochaine loi sur la santé, il est également attendu une redéfinition du rôle du pharmacien d'officine dans l'objectif d'améliorer la distribution du médicament et lutter contre la «vente concomitante imposée aux pharmaciens par certains laboratoires».
Au sujet du renchérissement de la facture d'importation des médicaments, le même responsable l'a imputé à la forte prévalence des maladies chroniques en Algérie et l'augmentation de l'espérance de vie chez les Algériens, bondissant de 47 ans dans la période postindépendance à 77 ans durant ces dernières années, ajouté à l'amélioration des prestations en matière de prise en charge médicale de larges couches de la société» a-t-il indiqué.
Le directeur des ressources humaines au ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, Hadj Bencherik, a indiqué, de son côté, qu'en dépit des efforts déployés pour combler le déficit en ressources humaines dans le secteur de la santé, «la demande sur le personnel médical et paramédical ne cesse de croître d'année en année». Même si le ministère a réussi à répondre à 80% des besoins des citoyens en médecins spécialistes, notamment dans les régions du Sud et des Hauts Plateaux, «il reste toujours un manque à combler dans ces régions, notamment dans certaines spécialités à l'instar de la gynécologie - obstétrique, de l'anesthésie, de la réanimation et de l'imagerie médicale, outre le personnel paramédical et les gestionnaires», a soutenu le responsable.
Le président du Conseil National de l'Ordre des Médecins, M. Bekkat Berkani, a insisté, pour sa part, sur la nécessité de créer un «Conseil de déontologie dont la compétence doit s'élargir à l'ensemble de la corporation, avec des sous-structures spécifiques à chaque catégorie comme les chirurgiens-dentistes, les pharmaciens ou encore les sages-femmes, les laborantins et psychologues cliniciens» a-t-il souligné, exprimant son souhait de voir la prochaine loi sur la santé faire de la prévention une «action primordiale» par rapport aux coûts très élevés de guérison. A noter, enfin, que 25 ministres se sont succédé à la tête du ministère de la Santé depuis l'indépendance, dont 60% sont des médecins (16 ministres).


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