Le Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU) a exprimé, dans un communiqué rendu public hier, sa pleine satisfaction «après (la) proclamation des résultats du concours national de nomination aux postes de chefs de service hospitalo-universitaires session 2014». Le SNECHU, qui a félicité «les collègues lauréats de ce concours», rappelle que ce dernier n'a pas eu lieu «depuis plus d'une décennie» et «a vu une accumulation de plusieurs générations et de promotions d'enseignants chercheurs hospitalo-universitaires». Ce qui a donné lieu à des «situations insolites» où des responsables «à la tête d'un service» étaient «en situation d'intérim pendant plus de dix ans». «Tous ces éléments ont fait que la réalisation d'un tel concours est complexe et se présente comme un véritable chalenge», ajoute le syndicat qui affirme n'avoir ménagé «aucun effort pour que tous les concours qui concernent notre corporation se fassent de manière régulière». «Depuis plus de trois années de durs labeurs et grâce aussi à la collaboration étroite des deux ministères de tutelle (le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière) et grâce aussi à la ténacité et à la bonne volonté des responsables des deux départements en charge de ce dossier très complexe et sensible, le concours a pu enfin avoir lieu. C'est un véritable travail titanesque que les responsables ont accompli pour enfin réussir à le faire aboutir», lit-on dans le communiqué du SNECHU. Le syndicat tient à remercier les jurys qui ont travaillé «en toute impartialité», «neutralité», «objectivité et équité». «Le SNECHU continuera dans sa logique et sa lutte noble pour avoir une santé et une université de qualité et ne ménagera aucun effort pour la régularité des concours qui concernent la promotion de l'hospitalo-universitaire».