Un cours de sensibilisation sur l'hépatite B et C a été animé, hier, à l'Institut des sciences médicales du quartier Plateau par le professeur Hakem, chef de service de gastro-entérologie du CHU d'Oran. Quatre-vingt personnes entre médecins de PMI, médecins de base, de santé scolaire et médecins du service de contrôle des maladies respiratoires ont pris part à cette formation qui se veut plutôt une action de sensibilisation et de prévention contre l'hépatite B et C, a-t-on appris auprès de Mme Meguenni, responsable du département de la communication à la direction de la santé. En effet, l'évolution de cette pathologie avec 30 cas d'hépatite B et 35 cas d'hépatite C, enregistrés en 2013, incite les pouvoirs publics à renforcer en urgence le dispositif de prévention, selon notre interlocutrice. Toutes les informations relatives à la définition de cette pathologie, ses causes, ses origines, ses conséquences et les traitements préconisés ont été explicitées, hier, par le professeur Hakem. Cette maladie se transmet de la mère à l'enfant par voie sanguine. Elle peut également se transmettre lors de relations non protégées, dans des cabinets dentaires où le matériel utilisé n'est pas stérilisé, entre autres. La pathologie est aussi transmissible en cas de non-respect des mesures d'hygiène dans les structures hospitalières, à l'exemple de la non-utilisation des gants. Avec seulement 60% du personnel de la santé vacciné, la campagne de sensibilisation vise à faire adhérer tous les effectifs à l'action de la vaccination, un moyen sûr pour éviter la propagation de cette pathologie, sachant que le programme de vaccination est respecté à 100% dans les universités, chez les éboueurs et les personnes à risque.