Quel destin fabuleux que celui de continuer à longtemps vivre de ces moments superbes et heureux d'une fête qui s'invite à la hâte ou à la va-vite mais dans la durée au sein de notre contrée ! Par quelle magie de la vie faut-il donc, à présent, revenir ou revivre à postériori ces grands instants de gloire de ce football algérien complètement revigoré qui pouvait vraiment enchanter son public et haranguer les foules pour les faire, la nuit durant, chanter et danser comme des fous en pleine rue et au sein de toutes les vastes places et grands boulevards de toutes les villes du pays ? Comment donc ne pas se prêter volontiers à ce jeu de folie qui fait sortir les familles algériennes par grappes compactes et paquets entiers à la rue manifester leur joie de voir ce foot algérien revenir enfin à son meilleur niveau, après cette grande traversée de désert, laquelle aura duré cette si longue éclipse, évaluée à près d'un éreintant quart de siècle ? Comment ne pas avoir la tête continuellement à faire la fête, en ce moment de grand délire, de manière à amplement profiter de cette formidable liesse et extraordinaire allégresse bien semblables, en tous points de vue, à ce mémoire 5 juillet 1962 qui aura vu l'Algérie enfin recouvrir son indépendance et territoire après sa longue nuit coloniale ? Sans trop chercher dans la facile ou osée démesure, n'y-a-t-il pas matière à revenir à la bien réelle mesure des choses afin de mieux comprendre l'impact d'un si important évènement footballistique sur la réelle vie des populations du pays et de la nation ? Historique à bien ou plus d'un titre, une qualification pareille est venue donc complètement agréablement surprendre, mais aussi profondément bouleverser le quotidien de tous les algériens. Et pas seulement, puisque tous les pays arabes et autres nations musulmanes y gouttent, à présent, à ces grands moment de la fête de notre beau football. QUE LE REVE CONTINUE DONC ! Que la fête, elle aussi, provoquée ou suscitée, imposée ou subie, longtemps recherchée et vraiment à portée de main, dure encore dans le temps afin de nous permettre de longtemps profiter ensemble de ses très succulents plaisirs et grands moments de gloire de notre foot en phase d'atteindre son firmament ! S'inclinant tout bêtement devant ces diables rouges, pourtant à leur portée, avant d'écraser les Sud-Coréens et de très difficilement revenir au score et héroïquement résister à la charge et au retour de ces ours russes très furieux et bien dangereux, ces joueurs algériens, alternant parfois le bon et le moins bon, auront su démontrer à leurs adversaires et concurrents qu'ils pouvaient, eux aussi, réussir ce long parcours des plus grandes sélections footballistiques du monde, en tout juste développant ce beau football qui plait et sied à tous les grands connaisseurs de la balle ronde de leur étendu environnement. Ils en étaient devenus d'ailleurs bien conscients après cette lamentable entrée en matière devant ces bels, vraiment exaspérés par cette extraordinaire façon d'évoluer de cette formidable sélection qui s'est après l'ouverture du score mystérieusement cantonnée en défense, laissant libre cours à son invité du jour à développer ses mouvements pour venir très accidentellement ou même à l'usure lui chiper une victoire qui était pourtant dans ses cordes. Depuis lors, les données devaient complètement bien changer pour résolument se porter vers l'attaque afin de littéralement harceler ses adversaires, de manière à le pousser à se retrancher dans leurs propres périmètres et de vraiment subir le jeu algérien plutôt que lui imposer le leur. Ainsi, la Corée du Sud en fut d'ailleurs cette toute première victime. Notre confrontation directe avec cette formation était donc venue à un bon moment,afin de vraiment rassurer la sélection algérienne sur ses réelles possibilités de se frayer finalement un bon chemin parmi ce gotha de grandes nations footballistiques, persuadée qu'elle avait là un grand coup à jouer, tenant compte de son seul potentiel technique, entre-temps sous-évalué ou sous-utilisé. Le tout dernier match devant l'opposer à la sélection de l'ex Union Soviétique (URSS) ne pouvait bien évidemment que s'inscrire dans la logique de ce sursaut imminent ou réveil impérieux à l'effet de vraiment croire en nos bien réelles chances et de pousser la folie du foot à vraiment provoquer la manifestation instantanée de ce rêve propre à tous les algériens. Manifestement donc, l'Algérie s'installe confortablement, et peut-être même bien durablement, dans la spirale de cette euphorie, enfin retrouvée, de son beau football d'antan et surtout celui de l'année 1982, nanti de son exploit mémorable, réalisé avec brio au dépens de ces allemands de l'ex RFA, en leur qualité de champions d'Europe en titre et de futur finaliste de cette même édition de la coupe du monde jouée alors en Espagne. Une joie indescriptible s'empare du pays pour monopoliser toutes ses préoccupations, affichant au premier plan tout cet intérêt grandissant manifesté subitement aux réelles chances de la sélection algérienne de conquérir d'autres territoires, à la recherche de plus de considération, en se mesurant désormais à de très gros calibres et bien puissantes nations footballistiques. Et comme le foot dispose de cette formidable providence ou toute sublime particularité à refaire parfois l'histoire, c'est ce désormais cette toute prochaine confrontation Algérie-Allemagne qui est sur toutes les bouches, animant nos longues discussions au sein desquelles sont formulés avec plus ou moins de stratégie, d'excès, de promesses, de nostalgie aussi, nos souhaits ou désirs, des plus légitimes au très farfelus, A présent, tout un peuple se prépare activement à vivre encore les moments intenses de ces huitièmes de finale nous opposant à ces allemands d'autrefois dont la nostalgie affichée à l'égard de cette supposée favorable issue fait davantage rêver tous ces algériens désireux de provoquer ce remake, jugé encore possible ou très probable. En effet, oui, pareille confrontation, longtemps espérée ou envisagée, elle aussi, d'un côté comme de l'autre, afin de perpétuer la tradition ou de servir de véritable revanche à prendre sur l'histoire, suscite les plus fous débats, de bien drôles supputations ainsi que les pronostics les plus farfelus de la planète. Et tout le monde se met donc à virtuellement ou bien réellement refaire ses calculs, peaufinant sa stratégie d'attaque, encadrant ses données de base, s'inspirant des nombreuses variantes de l'actuelle conjoncture à l'effet d'échafauder tous ses plans et tactique d'évolution qui lui garantirait ce succès envisagé avec beaucoup d'à propos et non moins d'optimisme. On s'improvise alors en un véritable entraineur, sinon en tant que consultant technique, ou encore en ce grand observateur, ce judicieux ou très rusé manager capable de dérouter tous les plans de son adversaire, ce fin tacticien en mesure de humer l'humeur matinale de l'exploit à réaliser, ce sorcier très discret qui peut mettre dans le vent ou en échec tous les plans astucieusement concocté à l'effet de le neutraliser Et tout un chacun va donc de sa voix ensorcelante ou dissonante, tout charlatan use avec grande ruse de sa manie ou stratégie d'antan à embobiner tout le monde dans son canton, tout un vulgaire employé aux écritures s'ingénue à en établir enfin le destin de toute une grande nation, et tout fantaisiste galopin à en faire son grand butin, ne laissant, par conséquent, à ses concurrent que de piètres strapontins On convoque donc à dessein cette mémoire qui répond encore présente à la moindre manipulation de ses solides et intrépides levier pour la convier à nous regagner à grand galop afin d'en tirer grand profit sinon tout juste venir de vive voix témoigner de notre suprématie d'antan et autre mesure à de droit imposer à cet adversaire d'hier et d'aujourd'hui. De ces analyses qui fusent de tout bois et qui frisent parfois le ridicule,pour avoir à souvent savamment occulter tout un pan de ce présent très présent quand à son imposant poids sur les données réelles du problème à résoudre, il en existe tous ces torrents qui charrient à longueur de temps, de jour comme de nuit, souvent jusqu'à cette heure de l'aube naissante ou au crépuscule annoncé de la nuit imminente, toutes ces fantaisies à tisser ce lien utile avec le diable afin de venir à bout de son adversaire du jour. Et dans le sillage de la mémoire incidemment convoquée ou de cette histoire longtemps favorable à au besoin instrumentaliser, on fait donc appel à ce grand génie d'un désormais très subtil et bien utile Lakhdar Belloumi, à cette patte magique d'un décisif Rabah Madjer, d'un mouvement très vif du très actif d'un Salah Assad sur ce flanc préféré de son angle d'attaque, d'un geste très sorcier de ce grand manœuvrier de Mustapha Dahleb, d'un tir meurtrier de cet artificier de métier que fut Tadj Bensaoula, d'un crochet à l'arraché de ce véritable gaucher nommé Djamel Zidane, d'une passe rêvée de cette toile d'araignée de Ali Fergani sachant donner le tempo à la rencontre et surtout l'occasion à ses co-équipier d'aller toujours de l'avant On est donc plongé jusqu'à nos fonds de calle existentielle au sein de cette mémorable histoire algérienne, tous affairés à y dénicher cette potion magique de nature à encore perpétuer dans le temps de cette suprématie longtemps vantée avec grand mérite, afin de trouver cette astuce à disposer de cette puce qui nous avait servi dans le vent ces athlétiques Russes en vue de venir à bout de ces très solides allemands qui pointent déjà le nez à l'horizon. Tout le monde met donc la main à la patte, s'improvise grand stratégie ou même s'évertue de son grand génie afin de produire contre tous le meilleur scénario, de trouver la plus logique solution, d'introduire la déterminante équation, d'esquisser la toute parfaite issue, d'engager enfin ce très rusé imprésario, capable de bien négocier ce sérieux virage afin d'arpenter ces marches de la véritable gloire de toute une nation On se met donc à l'heure de cette très utile prospective, savante prémonition, sophistiquée et très appliquée technique de prévision, découlant de ces fastidieuses ou enquiquinantes séries statistiques, faisant dans cette osée méthode qui fait prévaloir le poids de l'histoire dans la recherche d'un durable leadership, concocté par pièces pour l'élever au rang de ces dogmes historiques tangibles et surtout àjamais inflexibles. On s'approprie donc de facto, de droit ou même de par l'histoire,somme toute très relative, de la noble discipline ce beau rôle, prétextant encore faire valoir cette prééminence d'une mémorable victoire dont on tire justement notre seule gloire de tout ce qui nous oppose à ces pourtant très rigoureux allemands, accusés dans le sillage de cette infaillible mémoire de surtout combiner avec cet autre cousin germain contre les intérêts footballistiques algériens. Et voilà que l'Algérie et l'Allemagne sont appelés à s'affronter de nouveau, non pas à travers ces matchs de poule, comme autrefois, où le résultat de l'humiliante, la honteuse et la mesquine combine aura dicté de droit son inique choix pour, en retour, amener la FIFA à revoir enfin toutes ses lois en la matière. Aujourd'hui, les deux sélections se retrouvent donc à un bien supérieur palier, en ces 8è de finale de la coupe du monde 2014 où seul le résultat final du match qui les oppose reste déterminant pour la poursuite de leur compétition. Et comme, sur un seul match, tous les rêves sont désormais encore possibles, on se met donc à rêvasser, à complètement se jeter ou constamment se projeter dans ce passé, sans cesse ressassé, qui nous accorde cette primauté sur l'adversaire du jour, celui qui nous nous conforte dans notre raisonnement très ancien, celui qui fait de nous, dans cette même logique le bourreau de demain de ces allemands d'autrefois, même s'il est question aujourd'hui de cette nation réunifiée et mieux codifiée. L'histoire nous donne donc vraiment raison. Et même si l'Algérie, en tant que nation indépendante, n'a jamais pourtant contribué à la chute d'Adolphe Hitler, elle reste tout de même cette seule nation des pays sous-développés à avoir battu en phase finale de la coupe du monde l'ogre allemand. Comme ravis de retrouver à nouveau ce tapis volant, tous les algériens restent encore scotchés à cet ancien résultat technique acquis autrefois contre ces mêmes allemands, ne voulant jamais quitter ou descendre de leur nuage de mirage ! Ils craignent tous ces chimères de la vie qui les mettent en contact direct avec ce futur immédiat, lequel dépend forcément de ce présent stressant, lassant et évanescent, capable de rapidement déloger de cet ancien rêve superbe qui dure encore dans le temps ! Les temps vont-ils demain bien changer ? Sinon ce rêve, pourtant très ancien, continuera-t-il à toujours fasciner ce peuple fou de la balle ronde ? Vivons plutôt de cet espoir à vraiment le provoquer.