Dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire dans les communes de la wilaya d'Oran, un quota de 150 logements sociaux sera distribué incessamment dans la commune de Hassi Ben Okba, apprend-t-on de sources proches de la commune. Nos sources indiquent que les travaux de finition des logements sont en cours d'achèvement. Les listes etablies par la commission de daïra ont été finalisées et seront affichées après le mois de ramadhan. Les mêmes interlocuteurs affirment que les dossiers des demandeurs ont fait l'objet d'une étude minutieuse par les membres de la commission. Outre ces 150 logements, la commune de Hassi Ben Okba a bénéficié d'un programme de 100 logements sociaux. Toutefois, nos sources signalent que ce quota ne peut prendre en charge les milliers de demandeurs de logement qui attendent depuis plusieurs années. Les responsables locaux de cette commune espèrent bénéficier d'autres quotas de logements pour pouvoir satisfaire la demande. Cette opération de relogement intervient dans le cadre des dispositions prises par la wilaya d'Oran visant à reloger plus de 3.000 familles durant cet été. Plus de 1.000 familles ont déjà été relogées depuis le début de l'été. Jeudi dernier, 120 bénéficiaires de logements sociaux ont reçu, lors d'une cérémonie organisée dans la matinée, les clés de leurs appartements situés dans une cité nouvellement réceptionnée au lieudit Ouadite, sur le territoire de la municipalité de Bousfer, dans la daïra d'Aïn El-Turck. La remise des clés qui s'est déroulée dans une ambiance conviviale en présence du chef de daïra, M.Afroukh Mohand Ahcine et du maire a été ponctuée par des youyous lancés par des mères de famille comblées de joie. Les bénéficiaires, qui se sont au préalable acquittés de leurs redevances de location, se sont installés dans leurs nouveaux logements le jour même. Il est utile de signaler que cette daïra qui compte 85.000 habitants est durement confrontée à l'épineux problème du taux très élevé de la demande par rapport à l'offre, ce qui est à l'origine des mécontentements des postulants au logement social. Selon le chef de daïra avait indiqué que cette opération vient en application des dernières directives du président de la République et le Premier ministre pour l'attribution de tous les logements achevés avant la fin du mois de ramadhan. Outre ces 120 logements, le même responsable a annoncé l'attribution de 220 autres logements sociaux locatifs dans les tous prochains jours et dans la même localité. M. Afroukh a signalé que l'attribution des 220 logements sociaux locatifs entre dans le cadre du programme d'habitat social dont a bénéficié la commune. Le même responsable a fait état de la réalisation en cours de 600 logements sociaux locatifs inscrits au titre du quinquennat précédent et que les autorités œuvrent «en toute transparence» à l'élaboration des listes des bénéficiaires. Rappelons que des opérations de relogement ont ciblé des immeubles vétustes situés dans les secteurs urbains du centre-ville d'Oran (El Emir), Mokrani, Es-Seddikia, Sidi El Houari, El Makkari et Sidi El Bachir. Ce relogement a été scindé en trois étapes : Un quota de 300 familles a été relogé à la cité 480 logements à Hai Yasmine, une seconde tranche de 400 familles à la cité 820 logements de Hai En-Nour et enfin 300 familles à la cité 620 logements de Bir El Djir. La wilaya avait mobilisé tous les moyens humains et matériels pour le relogement des familles. Les bénéficiaires de ces logements sociaux locatifs sont en possession d'un arrêté de péril délivré par les services de la Protection civile. Ce relogement avait été précédé d'une vaste opération de recensement de la commission de daïra. Il a été décidé de reloger exclusivement les familles recensées en 2007. Les autorités locales comptent poursuivre cette opération avec le relogement de 1.152 bénéficiaires de décisions de pré-affectation en août. La wilaya avait instruit toutes les daïras de passer au peigne fin l'ensemble des dossiers de demandeurs de logements et de vérifier sur site si ces familles y résident. Un moyen pour s'assurer des vrais besoins exprimés et, surtout, d'activer le procédé en question. Les autorités locales comptent, en effet, une fois le relogement effectué, récupérer les assiettes foncières en vue de lancer des projets structurants.