Selon des données fournies par la Direction de la Pêche et des ressources halieutique de Aïn-Temouchent, la production halieutique du premier semestre 2014 a atteint les 6213,2 tonnes aux 2 principaux ports, Béni-Saf et Bouzedjar, ce qui représente un croissance de 3% par rapport à la même période de l'année dernière (6035,4t). Cette hausse a été matérialisée notamment par une production prolifique des petits pélagiques qui est passée de 5389,8 t (dont 2731,542 de sardines) en 2013 à 5562,1t (dont 4024,9 de sardines) en 2014, soit une augmentation de 47,35%. Même courbe ascendante pour les grands pélagiques, comme l'espadon, pêché par les petits métiers, dont les flèches ont indiqué 308,5 tonnes en 2014 contre 185 pour l'année précédente. En règle générale, les petits métiers observent «leur» repos biologique en octobre. Par contre, et selon les mêmes tableaux, c'est la pêche au chalut qui a connu une baisse qui est allée de 3044,5 t à 1880,5 t en 2014. Toujours dans la même lecture, mais cette fois-ci dans le domaine des échanges commerciaux, où les sociétés import-export implantées dans la wilaya, ont importé 471,080 tonnes de poissons durant ces 6 premiers mois de 2014 contre 188,7 en 2013, soit un accroissement de 164,64%. Là, les espèces ciblées sont particulièrement le faux merlan, merlan, dorade, mulet lippu, saurel, maquereau, saumon et loup de mer, a souligné, le DPRH de la wilaya, Mr Zidi Abdelkader. À l'inverse, les exportations ont atteint 155,711 t durant la même période contre 91,355 en 2013, soit + 70,44%. Les produits exportés sont essentiellement les crustacés et mollusques. A noter que la production de ces deux espèces (103 t) n'a pas «bougé» en 2014 par rapport à 2013 (1er semestre, toujours). Le secteur de la pêche, dans la wilaya de Aïn-Temouchent, compte une flottille de 340 unités de pêche dont 106 sardiniers, 87 chalutiers, 144 petits métiers et 3 thoniers pour un effectif global de 5284 inscrits maritimes dont 270 patrons, 236 mécaniciens et 4778 marins. On terminera ce tour d'horizon des chiffres en rappelant que selon une étude réalisée en 2004, l'Algérie dispose d'un stock «pêchable» annuellement estimé à 220.000 t. Il en résulte que le ratio annuel est de 6,2 kg par an et par habitant.