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Le patrimoine, maillon essentiel de la «métropolisation»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 19 - 07 - 2014

Dans son intervention, la plus longue et la plus suivie, le wali a évoqué, sans verser dans les détails, l'épineux dossier du Patrimoine culturel de la ville d'Oran, qui est à l'état d'abandon. Il a officialisé une rectification de taille. Désormais, la restauration des monuments historiques relève de la compétence de la direction de la Culture. Autrement dit, ceci revient à reconnaître que la réhabilitation et la restauration des sites historiques de la ville d'Oran, la ville la plus fortifiée de tout le pourtour de la Méditerranée, n'est pas une simple question technique. Elle sollicite le savoir de l'architecte, de l'historien et de l'archéologue.
L'autre annonce ou rappel, retenu des propos du wali, est celle de l'intérêt des Turcs pour la restauration du Palais du Bey et de la mosquée du Pacha, par une agence turque spécialisée, dans le patrimoine. Il a laissé entendre que ce sont les Turcs qui vont assurer le financement de ces deux opérations. Cette décision a été prise, lors de la visite d'Ardogan, le Premier ministre, en Algérie lors de son déplacement à Oran, en compagnie de Abdelmalek Sellal, pour inaugurer le Complexe sidérurgique de «Tosyali» à Bethioua. On ne saura pas quand ces chantiers démarreront.
D'autre part, le wali, à cause du temps qui lui a été imparti, n'a pas épuisé toute la question. Que deviendra la fameuse carcasse de Châteauneuf, érigée depuis des décades ? Dans ce cadre, rappelons une récente déclaration de Abdelwaheb Zekagh, directeur général de l'Office national de Gestion et de l'Exploitation des Biens culturels classés, la ville d'Oran a été mise devant un choix cornélien : soit sauvegarder son patrimoine, soit opter pour la récupération d'une carcasse. Ce spécialiste de la restauration a estimé que l'édifice, jamais achevé, doit se départir de sa moitié, au minimum, pour ne plus représenter de danger pour le site historique. Autrement, il constitue une menace permanente pour le témoin de l'histoire de la ville d'Oran. Par ailleurs, il a presque qualifié l'idée de transférer le siège de la mairie d'Oran, à l'hôtel Châteauneuf, de mise à mort certaine d'un pan historique de la ville.
Autre annonce, le choix porté sur l'entreprise qui s'est chargée de la restauration de l'Eglise Notre Dame d'Alger pour lui confier la restauration de l'église de Santa Cruz qui domine Oran. Apparemment cette entreprise a un grand savoir-faire dans ce domaine, puisqu'elle a, à son actif, la restauration d'une autre église marseillaise, selon les propos du wali. Toutes ces opérations seront, incessamment, lancées, laissera-t-il entendre. Toujours sur ce sujet, le wali évoquera le cas des Arènes. Un autre dossier épineux. Cet édifice, unique en Algérie, risque de s'écrouler un jour ou l'autre, selon plus d'un spécialiste du patrimoine de la ville d'Oran. La responsabilité incombe à une entreprise, totalement étrangère au domaine des ouvrages historiques qui a touché à un système des poutres, selon nos informations. L'intérêt pour cet édifice est déjà pris un peu tard. Le wali n'a pas dit davantage le concernant, mais il l'a cité comme figurant sur son agenda des priorités. Dans le même sens, il évoquera le cas du MAMO (Musée d'Art moderne d'Oran). Il s'agit du somptueux édifice de l'ex « Prix Unique» se trouvant, aux tout débuts de la rue Larbi Ben M'hidi. Le projet de le transformer en musée d'Art moderne, date de quelques années. Mais le différend opposant l'ex ministre de la Culture Khalida Toumi à l'ex wali d'Oran Abdelmalek Boudiaf l'a bloqué. Autrement, ce projet dispose de son enveloppe financière qui doit nécessiter une rallonge, eu égard à la dévaluation du dinar et au renchérissement des matériaux de construction.
Cependant ces projets d'ampleur, il faut bien le mentionner, réclament des compétences de pointe. Ceux qui ont suivi les propos du wali, avec grand intérêt, se sont interrogés sur les compétences dans l'Administration locale qui seront en mesure d'assurer, correctement, le suivi des travaux de restauration. D'ailleurs, le wali, lui-même, a reconnu la difficulté de faire démarrer certains projets à cause du déficit, dans ce qu'on peut appeler, les ressources humaines. Enfin, le wali a affirmé que la mosquée ‘Ibn Badis', dont la réalisation accuse un retard d'au moins une décennie, sera livrée, avant la fin de l'année 2015. Parce qu'elle doit abriter une partie des activités de « Constantine capitale de la Culture arabo-musulmane» qui doit s'étaler sur une année, en l'an 2015. Dans son intervention, le wali a affirmé qu'un parc de 600 immeubles du centre-ville, est concerné par la réhabilitation. Ce parc recèle une richesse architecturale inégalable et sa restauration doit s'inscrire dans une perspective de sauvegarde d'un patrimoine national et universel.


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