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BLIDA - Distributeurs automatiques de billets : la grande galère
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 29 - 09 - 2014

Cela s'est déjà passé les jours qui ont précédé l'Aïd El Fitr : retirer de l'argent des distributeurs automatiques de billets (DAB et GAB) relevait de la gageure, non pas à cause des chaînes interminables qui se forment, de part et d'autre de l'appareil, mais à cause du «réseau» qui devient tellement lent que tous s'impatientent et finissent par abandonner la partie.
Une habitude prise, par certaines entreprises et institutions, qui consiste à verser les salaires de leurs employés, quelques jours, seulement, avant l'Aïd, se traduit par une demande très importante auprès des bureaux de poste et une prise d'assaut de ces lieux par les usagers. En temps normal, les DAB arrivent à pallier l'insuffisance chronique de certains guichetiers qui se plaisent à travailler trop lentement, quittant leur siège, à maintes reprises et manipulant, très lentement, le clavier de leurs ordinateurs. La chaîne s'allonge, les esprits s'échauffent, certains essaient d'utiliser la passe-droit et le temps passe. Midi sonne, les citoyens sont, tout naturellement mis dehors, à charge pour eux de revenir à 14h30 et refaire, de nouveau la chaîne après être passés par l'«écrase-personnes» des portes.
Ceux qui n'ont pas de chèque et qui essaient de retirer leur argent par le biais des distributeurs automatiques de billets font également, la chaîne mais dehors et s'impatientent beaucoup plus que les autres. En effet, l'usager, tout heureux, arrive devant l'appareil, introduit sa carte dans l'appareil, compose son numéro de code, ainsi que le montant de la somme à retirer et attend car l'opération étant en cours, lui est-il signifié sur le cadran. Cette patiente attente rend impatients ceux qui attendent, derrière lui ! Après plusieurs minutes, 10 à 15, environ, sa carte réapparaît. Tout content, il attend que l'argent suit, mais surprise…un texte apparaît sur l'écran: «Opération interrompue car le temps imparti est dépassé… veuillez réessayer plus tard !» Dépité, il lance un regard à tout le monde, recule, laissant la place au suivant. Celui-ci fait les mêmes opérations et reçoit… la même réponse. Un troisième a pu, tout de même, retirer 1.000 DA, ce qui a redonné espoir à tous les usagers. Puis, c'est encore la galère la fente par où sort l'argent demeure, hermétiquement, close pour plusieurs autres... La plupart, désemparés, prennent leurs voitures ou le bus et essaient de voir ailleurs ; le bouche à oreille, faisant merveille, ils apprennent que le DAB de telle localité fonctionne normalement et il n'y a pas beaucoup de monde. Pressés par le temps, les poches vides et l'esprit préoccupé, ils s'en vont, se demandant si, cette fois, ils pourront enfin retirer leur argent. Après plusieurs kilomètres, les pauvres smicards arrivent en face de l'appareil et poussent un soupir de soulagement car il n'y pas beaucoup de monde, juste une dizaine, et l'appareil semble bien fonctionner puisqu'ils voient déjà le dernier utilisateur repartir le sourire aux lèvres car enfin, satisfait : la paie du mois, qu'il a touchée par avance, est dans sa poche. Pourvu qu'il achète le mouton et fasse plaisir à lui-même, en premier, à la famille. Ceux qui attendent prennent leur mal en patience et, après près d'une heure d'attente, ils arrivent enfin, devant le distributeur et introduisent leurs cartes. Tout semble se passer normalement jusqu'à ce que l'appareil leur rende la carte en les informant que l'opération ne peut être menée à terme. L'étonnement, le dépit, la colère se lisent sur leurs visages et ils implorent ceux qui sont derrière de leur permettre une autre tentative. La carte est réintroduite, le numéro de code porté mais dès que le malheureux appuie sur le bouton ‘RETRAIT' l'appareil lui restitue sa carte en lui annonçant qu'il n'est pas possible de continuer. Quelqu'un lui dit qu'il n'a, peut-être, pas d'argent, mais lui affirme que sa paie a été versée la veille : «depuis hier, j'ai couru dans tous les sens, j'ai essayé des dizaines de DAB mais je n'ai rien retiré», raconte-t-il. On lui suggère alors de faire une demande d'avoir et il se rend compte, alors, qu'il n'a pas d'argent. Un grand point d'interrogation, noir de colère et d'incompréhension, il pénètre dans le bureau de poste pour demander des explications. Les personnes présentent essaient de le calmer en lui expliquant que la saisie a été faite, par erreur et que son argent lui sera restitué dans 72 heures ! Un autre usager est rentré chez lui, a ramené un chèque, a fait la chaîne devant un guichet, pendant plus d'une heure. Son tour arrive, il remet le chèque au préposé qui lui annonce qu'il n'a pas cette somme : «mais je suis sûr que j'ai de l'argent», dit-il, avant de se rendre compte que l'appareil a saisi la somme demandée sans qu'il lui remette l'argent. Mais quand le préposé saisit le montant du chèque et qu'il constaté qu'il dépassait la somme inscrite dans le compte, une taxe de 150 DA est automatiquement prélevée. Notre bonhomme se trouve alors triplement pénalisé : son compte a été débité à tort, son argent est ‘séquestré' pendant, au moins 72 heures, si ce n'est plus et une taxe de 150 DA a été prélevée de son compte ! Il ne faut, surtout pas qu'il essaie de récupérer la taxe ou l'argent avant qu'Algérie Poste ait bien voulu le lui restituer car personne ne lui répondra. Il ne faut pas croire que ces désagréments arrivent qu'à un ou deux clients d'Algérie Poste, ils sont des milliers à se faire arnaquer de la sorte, sans qu'aucune porte de secours ne s'ouverte à eux, sauf peut-être emprunter auprès des amis en attendant qu'AP veuille bien lui rendre son bien, amputé des taxes retenues à tort. A qui peut bien s'adresser le citoyen qui est victime de pareille mésaventure ? Pour terminer, il y a un Algérien (est-il le seul) qui s'est vu déposséder de la somme de 1.600 DA par un DAB, en 2011 et, à ce jour, il n'a pas encore récupéré son bien. Alors, quand donc, aura-t-il plus de sérieux chez ceux qui gèrent notre argent ?


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