19 individus, des repris de justice pour la plupart, âgés entre 20 et 26 ans, ont été interpellés par les éléments de la police judiciaire relevant de la sûreté de daïra d'Aïn El-Turck, lors des différentes opérations, qui ont été menées depuis la rentrée sociale dans les différentes zones essaimées à travers le chef-lieu et ce, dans le cadre de la lutte contre la délinquance, indiquent des sources policières. Le port d'armes prohibées et les coups et blessures volontaires avec ou sans armes blanches, figurent parmi l'essentiel des griefs retenus contre les interpellés. Selon les mêmes sources, 11 autres personnes ont été interceptées en état d'ébriété au volant de leurs véhicules, au cours de cette même période. Les mis en cause ont eu à répondre des accusations reprochées à leur encontre lors de leur audition par le magistrat instructeur près le tribunal d'Aïn El-Turck. Nos sources soulignent que la cadence des délits a nettement régressé depuis la fin de la saison estivale, période au cours de laquelle les enquêteurs de la PJ de la sûreté de daïra, en coordination avec ceux des quatre autres sûretés urbaines de cette région côtière, ont eu à multiplier leurs interventions, de jour comme de nuit, pour assurer la sécurité des biens et des personnes. C'est au cours du mois d'août, plus particulièrement, avec le grand rush d'estivants venus de différentes contrées du pays qui a battu tous les records, que ces mêmes éléments de la police ont eu beaucoup de pain sur la planche et ce, avec une moyenne de 10 affaires/jour à élucider. La police a eu aussi à multiplier les opérations coups-de-poing pour juguler le phénomène de la violence urbaine, qui s'est manifesté dès le début de la période en question. Le point noir réside cependant dans la non-déclaration d'individus aux services de police, impliqués dans des délits et ayant trouvé refuge dans des habitations proposées à la location par des particuliers notamment et a ainsi, de ce fait, rendu la tâche difficile aux enquêteurs de la PJ pour leur localisation, précisent encore nos sources. Il importe de noter encore dans ce même contexte que les résultats des investigations de la police ont fait ressortir que des repris de justice, reconnus coupables de séquestrations et de viols sur des mineures, ont également été débusqués par les éléments de la PJ dans les garages à bateau jalonnant les kilomètres de plages du littoral ouest, qui ont été cédés illégalement à la location. Ce malheureux constat a été, notons-le, signalé par des riverains aux représentants du ministère du Tourisme, qui ont effectué une visite d'inspection dans cette daïra.