En prévision des assises nationales sur le sport scolaire programmées vers la fin du premier trimestre 2015, la direction de l'éducation a organisé sa rencontre préparatoire au collège Khadidja Oum El Mouminine. Pour ne pas perturber la période cruciale des premières compositions de l'année scolaire, ce regroupement s'est restreint à une quarantaine de participants qui ont ébauché les différents volets de ce sujet depuis trop longtemps oublié. Les trois ateliers constitués étaient animés par 5 inspecteurs des trois cycles, 5proviseurs ,6 D.E.M, 6 directeurs d'écoles primaires, 12 professeurs d'E.P.S et 6 enseignants du primaire dont aucune femme. Le premier groupe abordait la réalité de l'éducation physique et sportive sur le terrain de la pratique. Ce ferment psychopédagogique indispensable à l'épanouissement de l'enfant rencontre dés le premier palier une indisponibilité d'encadrement qualifié car la gent féminine-très fortement majoritaire au primaire demeure farouchement réticente à prodiguer l'enseignement d'E.P.S. Et de ce fait, cette discipline fait seulement figure dans l'emploi du temps de l'enseignante généralement, sans aucune tentative d'approche pédagogique. Ajouter à cela, l'absence d'infrastructures adaptées à la pratique du sport pourtant très envié à l'école primaire. Dans les collèges et les lycées, les participants signalent que les cours plus généralement ne disposent pas de terrains appropriés aux épreuves d'athlétisme. Par ailleurs également, l'absence de salles conformes à cette discipline prive nos jeunes sportifs durant toutes les périodes des intempéries. En matière de ressources financières, la grande famille scolaire ne compte jusqu'à présent que sur ses propres cotisations individuelles de 7 DA, 8 DA et 9 DA suivant chaque palier, desquelles la fédération nationale puise une moyenne de 4 DA par enfant. Sans compter l'absence de subvention de la wilaya durant 5 années consécutives, hormis, dira Mr Sadok, sa contribution de 20 millions de centimes octroyés l'an dernier pour la participation finale au cross à Tamanrasset. Ainsi, l'E.P.S demeure le parent pauvre de la politique nationale du sport, comparée aux multiples associations sportives qui engrangent des subventions faramineuses sans résultats apparents. Les participants suggèrent la conversion des terrains de proximité en tartan en remplacement du matico. Pour le redressement du sport national qui a produit par le passé des athlètes de renommées internationales, les participants proposent la création de postes au primaire où l'âge de l'enfant le prédispose à l'éducation physique et sportive avec l'émergence de talents prometteurs qui nécessitent un accompagnement pour ne pas retourner dans la perte de talents très doués en musique et surtout en dessin dont les dons furent étouffés. Le nombre d'élèves affiliés aux équipes scolaires ne représente que 6.32 % et ce faible taux de participation aux compétitions ne peut drainer son propre public ni créer l'émulation entre les établissements. Au final les participants souhaitent une plus grande adhésion des communes dans le transport des athlètes lors de leurs déplacements ainsi que leur restauration d'autant plus que l'école en général n'obtient aucune donation extérieure en nature ou en espèces l'instar des associations cultuelles.