Entamés après le mois de Ramadhan, les ultimes travaux de bitumage de la chaussée, qui ont ciblé une distance d'un peu plus de 200 mètres, sur la route de la corniche supérieure, au niveau du lieudit Aïn Khadija, ont été finalement achevés. Selon une source proche du dossier, le gainage, qui a été effectué sur cette partie de la route, a nécessité plus de temps que prévu, et ce en raison d'un sol accidenté. Des travaux consistant à creuser dans le flanc de la falaise ont également été entrepris afin d'élargir la chaussée. La restauration de cette partie de la route de la corniche supérieure est synonyme de la fin des travaux du projet de grande envergure, qui a été lancé près de trois années auparavant sur cet axe routier et ayant nécessité un apport financier d'un montant de 123 milliards de centimes. Cette route sinueuse, serpentant au pied de la montagne Murdjadjo, qui était tapissée de nids-de-poule et autres crevasses depuis l'époque coloniale, a été transformée en une double voie. Des bandes de stationnement d'urgence, offrant une splendide vue d'ensemble sur le paysage de la daïra d'Aïn El-Turck, ont aussi été réalisées en parallèle. Il importe de noter que l'utilisation de la dynamite a été indispensable pour creuser dans certaines parties des flancs de cette montagne afin de procéder à l'élargissement de la route, qui était très étroite. Notons que les travaux de restauration se sont étendus jusqu'à la bretelle desservant le village Filaoucène, communément appelé El-Qaria, sur le territoire de la municipalité de Bousfer et l'accès ouest du chef-lieu de la daïra d'Aïn El-Turck. Ce petit axe routier, n'ayant jamais fait auparavant l'objet d'une quelconque opération de réhabilitation et qui se trouvait par conséquent dans un état plus que lamentable, a été transformé en une double voie. L'opération de réhabilitation de cette chaussée a ainsi permis d'éradiquer le virage en épingle à cheveux, aboutissant sur la route menant à El-Qaria, qui constituait un véritable angle mort, et a été à l'origine d'un nombre indéterminé d'accidents de la circulation. Des travaux d'installation de l'éclairage public ont été entamés deux mois auparavant à partir de cette brettelle et ciblent en parallèle le chemin de wilaya reliant El-Qaria à la municipalité de Bousfer. Selon la même source, une enveloppe d'un montant de trois milliards de centimes a été dégagée pour financer ce projet. Notons que cette petite route était dépourvue d'éclairage public et les automobilistes devaient allumer leurs phares pour percer l'obscurité ambiante dans cette zone. Il est utile de noter aussi qu'un projet similaire à celui de la route de la corniche supérieure a été lancé à proximité de l'ancienne église, située à l'entrée de la municipalité de Mers El-Kébir. Il s'agit de la réalisation d'un échangeur devant aboutir à hauteur du lieudit Aïn Khadija, sur les hauteurs de ladite commune. Selon la même source, le taux d'avancement des travaux, qui ont nécessité une enveloppe financière d'un montant de 154 millions de dinars, sont actuellement à 70%. Une fois réalisé, cet échangeur permettra une déviation vers la route de la corniche supérieure et contribuera à une certaine fluidité de la circulation sur la RN 2, principal axe reliant Oran à Aïn El-Turck. Rappelons dans cette optique que la réhabilitation des routes et des principales artères des quatre communes essaimées à travers cette partie de la wilaya d'Oran a été inscrite parmi les priorités à réaliser par le chef de daïra, Oufroukh Hocine. Un défi, qui a été relevé haut la main, et ce en dépit des entreprises défaillantes et autres entraves rencontrées sur le terrain. Notons encore, dans ce même registre, que les travaux d'installation de l'éclairage public ont aussi ciblé des chemins de wilaya et autres chemins vicinaux de cette région côtière, qui en étaient quasi dépourvus, et ce avec tous les désagréments causés à la circulation automobile, additionnés au climat d'insécurité généré par l'obscurité sur ces petits axes routiers. L'installation de candélabres sur ces routes contribuera certainement à procurer dorénavant un certain sentiment de sécurité pour les millions d'estivants, qui convergent chaque année vers cette région côtière.