Du nouveau dans l'affaire des greffiers licenciés en 2012. «Nous avons appris ce mardi 30 décembre 2014 la décision de la commission nationale paritaire relative à notre réintégration à nos postes de travail. Nous nous réjouissons vivement d'une telle annonce qui va mettre fin à la douleur causée par cette situation désastreuse que nous avons vécue depuis 2012 après notre licenciement. Nous tenons à remercier tous ceux qui ont agi de près ou de loin pour notre réintégration à nos postes de travail, et à leur tête le ministre de la Justice, M. Tayeb Louh», nous dira un greffier. Au total, 17 greffiers exerçant auparavant dans les cours de justice de Tipaza, Relizane, Tlemcen, Sétif, Biskra et Bordj Bou-Arréridj, ont été touchés par cette décision. Selon ce greffier, quatre autres recours introduits par des greffiers également sanctionnés seront étudiés prochainement par la commission de recours. Au cours de l'année 2012, près de 25 greffiers qui avaient observé, du 10 avril 2012 au mois de juillet de la même année, une grève de la faim, décidée par le syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap), pour exiger une revalorisation salariale et la révision de leur statut particulier, avaient été licenciés à la suite d'une décision du ministère de tutelle. Les auxiliaires de la justice sanctionnés avaient alors adressé une requête pour demander au ministre de la Justice et garde des Sceaux de les réintégrer à leurs postes.