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MEDEA: Amélioration du cadre de vie, dites-vous ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 10 - 01 - 2015

« Bien que des enveloppes financières, très conséquentes, aient été allouées par l'Etat, à la wilaya de Médéa, pour une amélioration réelle des conditions de vie de ses habitants, dans tous les domaines, il est constaté, aujourd'hui, qu'il persiste, encore, des insuffisances dans certains secteurs.» Telle est la conclusion, responsable et objective, à laquelle est arrivée la nouvelle commission de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) de Médéa. Une commission «chargée du suivi réservé, par l'exécutif de la wilaya, aux différentes recommandations issues des sessions, déjà tenues, de cette assemblée élue» et dont le rapport final a été présenté lors de la quatrième session ordinaire de cette APW de Médéa, pour l'année 2014, qui vient de se tenir. Une conclusion qui «attire l'attention des responsables des secteurs concernés par ces insuffisances qui entravent, quelque peu, la matérialisation optimale de cet objectif qui reste le bien-être socio-économique de près de 900.000 habitants de cette vaste wilaya de Médéa. Des insuffisances qu'il s'agit de surmonter, dans les meilleurs délais possibles.»
En effet, composé de pas moins de 8 pages, le rapport en question a été établi, à l'issue des 16 sorties sur le terrain, effectuées par les membres de ladite commission et ayant touché les 19 daïras, ainsi que des 13 réunions de travail que cette commission a tenues avec les directeurs des secteurs concernés par ces insuffisances. Des sorties sur le terrain et des réunions de travail qui ont eu lieu, entre le 24 novembre dernier et le 21 décembre écoulé. Des insuffisances relevées dans les secteurs de la Santé, du Logement, des Routes, de l'Hydraulique, du Commerce, de l'Education, de l'Agriculture, de la Jeunesse et les Sports, des Domaines et du Transport, et dont nous présentons, aujourd'hui, la première partie. Ainsi, concernant le secteur combien névralgique de la Santé, il est fait état de la réalisation d'un grand nombre d'infrastructures, à travers la wilaya, qui pourraient laisser croire à une couverture médicale à 100%. Ce qui n'est, malheureusement encore, pas le cas, sur le terrain de la réalité. Pourquoi ? Tout simplement parce que beaucoup de ces infrastructures sanitaires, achevées et bien réceptionnées, ne sont pas encore opérationnelles à 100%, pour diverses raisons dont, notamment, l'absence d'encadrement aussi bien médical qu'administratif, l'insuffisance en matière d'ambulances, l'absence de raccordement au réseau électrique, l'absence totale de consultations de médecins spécialistes dans les polycliniques, la détérioration, voire le délabrement des salles de soins ainsi que l'absence de permanence médicale, en soirées et lors des journées fériées, dans la majeure partie des communes et, plus particulièrement, celles situées en zones rurales. A cela s'ajoute le retard mis dans le lancement de projets importants, à l'exemple du «Centre mère-enfant» et du «Centre de lutte contre le cancer» (CAC). Comme il est fait état, enfin, de l'existence d'appareils médicaux, dont des scanners, achetés à coups de fortes devises, et qui n'ont encore jamais fonctionné, faute de techniciens manipulateurs dont souffrent beaucoup de structures sanitaires. Le deuxième secteur, et non des moindres de par son importance sur la société, à faire encore face à des insuffisances, est celui du Logement, malgré le net regain de forme, constaté durant ces deux dernières années, tant en quantité qu'en qualité. Des insuffisances qui se résument en l'absence de raccordement d'un grand nombre de projets, achevés et réceptionnés, aux réseaux de gaz et d'électricité, d'autres projets lancés qui sont toujours en souffrance et ce, des années après le début de leurs travaux, d'autres projets, encore, qui ont été achevés et réceptionnés mais qui n'ont, toujours, pas été distribués d'où le risque de détérioration qui peut découler des facteurs naturels comme du vandalisme humain, le manque d'entretien et de restauration d'un grand nombre de bâtiments habités, un gros besoin en matière d'habitat rural, dans certaines daïras, aujourd'hui sécurisées, qui ont enregistré le retour des populations rurales sur leurs terres, le phénomène de «bidonvilisation» qui n'a, toujours, pas disparu, bien au contraire, dans les grandes daïras comme Médéa, Berrouaghia, Ksar El-Boukhari, Béni Slimane et Tablat. Le réseau routier n'est pas en reste en matière d'insuffisances qui se résument en la détérioration de nombreuses routes départementales du fait de l'absence d'entretien permanent et du non-respect du poids autorisé pour les véhicules poids lourds. Alors que les routes communales, au sens propre du terme, sont pratiquement inexistantes du fait des faibles moyens financiers dont disposent les communes, celles rurales plus particulièrement. Ceci sans oublier, bien sûr, ce tronçon de la RN 1, reliant les daïras de Seghouane et Ksar El-Boukhari, dont la dangerosité est, actuellement, la cause de nombreux accidents de la circulation dont certains mortels, malheureusement. Le secteur de l'Hydraulique est aussi concerné par ces insuffisances, en dépit du bond quantitatif et qualitatif qu'il a connu, tout récemment, avec la mise en service du mégaprojet de transfert d'eau à partir du barrage de «Koudiet Asserdoun», dans la wilaya voisine de Bouira. Comme il est fait état, également, par cette commission, de la pollution grandissante qui touche, aujourd'hui, certains grands oueds comme «Oued Harbil», dans la daïra de Ouamri, et «Oued El-hkoum», dans la daïra de Seghouane, ainsi que le barrage «El-Adrate», dans la daïra de Sidi Naâmane. Ou encore ces nombreuses fuites, dans le réseau de l'alimentation en eau potable dont souffrent, encore, certaines communes, l'absence de réseaux d'assainissement dans certaines daïras, les risques d'inondations qui guettent, encore, certains chefs-lieux de communes, le retard constaté dans le transfert d'eau à partir du barrage de «Ghrib», dans la wilaya de Aïn Defla, au profit de la ville de Médéa et ses environs.
Dans le secteur du Commerce, ladite commission attire l'attention des responsables concernés, les P/APC en premier, sur la prolifération grandissante des «points de vente informelle» dans de nombreuses communes et plus particulièrement celles chefs-lieux de daïras, la détérioration voire le grand délabrement que connaissent, aujourd'hui, la majorité des «locaux commerciaux construits sur décision du président de la République», achevés et réceptionnés depuis des années mais qui n'ont jamais trouvé preneurs. Tout comme ces «cabines sahariennes», à Médéa notamment, qui n'ont, toujours, pas été distribués aux commerçants informels bénéficiaires, plus d'une année après leur installation.


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