La reprise du dialogue, dimanche dernier, entre la direction de la santé (DSP) et les représentants des pharmaciens d'officines, en l'occurrence le Snapo et la section ordinale, a permis de régler pas mal de différends à l'origine d'une fâcheuse mésentente dont les développements auraient pu déboucher sur une situation conflictuelle désagréable. «On s'est mis d'accord avec la DSP autour des principes qui doivent prévaloir dans la confection du tableau des pharmaciens qui assureront le service de garde pour le mois de février prochain», nous a indiqué le président du bureau du Snapo à Constantine. Celui-ci n'a pas manqué de relever dans ce contexte que les relations avec la DSP se sont améliorées et que les discussions se déroulent actuellement dans un cadre serein et objectif. Pour rappel, le tableau de garde du mois de janvier élaboré par la DSP et notifié aux concernés n'a pas été du goût du Snapo, qui avait dénoncé un manque de concertation avec les partenaires sociaux lors de l'établissement de la liste des pharmaciens qui devaient assurer la garde durant le mois en cours, avec mention de menaces de sanctions contre les pharmaciens qui ne se conformeraient pas au tableau en question, était-il question. Chose qui a donné lieu à une réplique du Snapo qui, au nom de ses adhérents, avait rejeté ce tableau et soutenu qu'il ne sera pas respecté en raison de plusieurs anomalies relevées à ce propos. Le syndicat des pharmaciens a même envisagé de recourir au débrayage dans le cas où l'on ne tiendrait pas compte de ses remarques et propositions. «Maintenant, tout est rentré dans l'ordre, et l'on s'attelle à une confection concertée du tableau de garde des pharmaciens pour le mois de février, lequel tableau doit être prévu pour un mois et notifié quelques jours avant son entrée en vigueur aux concernés, avec un large affichage pour les citoyens», nous a déclaré notre interlocuteur. Ce dernier rappelle que le système de garde est assuré jusqu'à 22 heures, car il a été décidé «de surseoir à la garde de nuit telle qu'elle a été définie par le décret relatif à l'organisation des gardes», et que la problématique de la garde de nuit est actuellement traitée au niveau de la direction nationale du Snapo, en concertation avec le ministère de tutelle. Non sans rappeler qu'il existe actuellement des pharmacies de garde qui travaillent 24h/24h, dont celle ouverte à la nouvelle ville Ali Mendjeli et ce, suite à une dérogation obtenue dans ce cadre.