Une quinzaine d'entreprises ont participé au séminaire organisé par le Forum des chefs d'entreprises (FCE) à Cheraga. Le thème de cette rencontre qui a vu la participation de responsables de la coopération industrielle et technologique franco-algérienne tournait autour de l'intégration de la propriété industrielle dans la stratégie de l'entreprise. Un thème qui n'est pas nouveau, mais qui semble recueillir un plus grand intérêt par l'entreprise algérienne. La vice-présidente du FCE, Nacira Haddad, chargée de l'entreprenariat et de la formation, affirmera que « cette journée est organisée pour sensibiliser toujours plus sur la question de la propriété industrielle» et aussi «pour bien appréhender les enjeux liés à la valorisation de l'innovation». La conférencière a souligné l'importance que revêt la question de la «propriété industrielle» en ce qu'elle représente pour l'entreprise. «C'est un outil indispensable pour rentabiliser et sécuriser les efforts de créativité ». Caroline Rolshaussen, conseillère à l'Institut national pour la propriété industrielle (INPI), un organisme français, présentera un pré-diagnostic sur la propriété industrielle proposé par cet institut aux entreprises participantes. Il devra permettre aux entrepreneurs, selon le communiqué de presse diffusé, de «dresser un bilan de la situation dans le domaine des brevets et des marques et les aider à bâtir une véritable stratégie de l'entreprise pour lui assurer croissance et développement». Etant donné que les lois sur la contrefaçon ne peuvent à elles seules apporter les solutions à la lutte contre le phénomène, le brevetage, l'inscription de la marque, la labellisation sont fortement conseillés. D'où d'ailleurs le choix pour la formation de spécialistes par l'institut français qui rentre dans le cadre du partenariat avec ledit institut. Une équipe sera formée dans ce cadre à la pratique du pré-diagnostic et sera opérationnelle dès la mi-juin. D'autres actions entre les entreprises françaises et algériennes sont attendues.