Le conseil exécutif de la wilaya, élargi aux élus de l'APW et des présidents des 34 communes, s'est réuni, mardi dernier, sous la présidence du wali, pour débattre d'un thème traitant de la mise en œuvre des applications de la démocratie participative, initiée par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Le wali a évoqué les grandes lignes directrices du concept de démocratie participative, dans sa nouvelle formulation, inspirée du principe de la concertation collégiale dans la gestion des affaires publiques, ainsi que du code de la commune qui stipule expressément la participation des citoyens, dans la gestion des affaires de leurs localités. Il fut rappelé, aux élus, leur rôle primaire dans l'élaboration de leurs programmes de développement, en associant le citoyen. Dans cette nouvelle dimension de l'approche participative, les pouvoirs publics ont appuyé l'option démocratique par la création d'un fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales, destiné à subventionner les wilayas et les communes, pour la réhabilitation du service public à travers, notamment, la réalisation de la maintenance des édifices publics, les aménagements de l'environnement urbain et des infrastructures économiques et de proximité. Ce fonds est issu de la restructuration organique des fonds communs des collectivités locales (FCCL) qui tend à améliorer l'efficience et d'assurer les grands équilibres budgétaires, en fonction des priorités définies au niveau local, avec le concours du citoyen, dans le cadre de la démocratie participative. Ces nouvelles orientations ont été communiquées à l'assistance, par le wali, dans un langage explicite, avant d'ouvrir les débats qui ont été enrichis par des interventions sur les éventuelles mesures souhaitées. Et ce, en vue de consolider le travail entrepris, en mobilisant toutes les énergies pour aboutir à la concrétisation de la nouvelle démarche de démocratie participative, résultante de l'acte délibéré, dans la participation effective des citoyens, dans les choix des projets de développement de leurs communes et la hiérarchisation des priorités. Cette nouvelle donne républicaine et démocratique, raffermit, aussi, tous les acquis précédents, obtenus en matière de rapprochement de l'Administration du citoyen, l'éradication de la bureaucratie asphyxiante. Il cite à ce propos, le registre national de l'état civil, l'intégration de la biométrie, la réduction importantes des pièces administratives, le numéro vert et autres actions de proximité, telles les cellules de communication et d'écoute des doléances citoyennes. Il reste établi que pour l'heure, loin de s'opposer, frontalement aux fondements de la représentation, la démocratie participative se présente en soutien complémentaire de partage des décisions, conservant le rôle de l'élu et associant, plus largement et plus directement, les citoyens dans l'élaboration de l'intérêt général. Ce processus tend à offrir plus de transparence et de visibilité dans la gestion des affaires publiques locales, où les participants se voient responsabilisés, considérés et impliqués dans une gestion communautaire saine.