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Ali Benflis à Oran : La plus grave crise politique de l'histoire de l'Algérie
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 17 - 05 - 2015

Critique et ne cachant pas son pessimisme, Ali Benflis, chef du parti, Talaiou El Houriet, venu hier à Oran pour assister au congrès régional préparatoire des assises constitutives de sa formation politique a appelé à une alternative démocratique, seul remède au mal qui ronge le pays. «C'est dans la trajectoire de cette alternative démocratique que Talaiou El Houriet inscrit son projet politique sans aucune ambiguïté et sans aucune équivoque», a lancé Ali Benflis aux militants du parti venus des différentes wilaya de l'Ouest. Quant à la tenue de ce congrès, il souligne qu'elle porte en elle-même un triple témoignage. «Un premier quant à la bonne gouvernance de la préparation et de l'organisation du congrès constitutif de notre parti… Un deuxième témoignage quant à votre volonté d'être une partie prenante active aux assises constitutives de Talaiou El Houriet… et un troisième témoignage quant à la forte présence de notre parti dans cette région et quant à la haute qualité de la réception dont son projet politique a bénéficié».
Abordant la situation du pays, l'ancien candidat à la présidentielle la qualifie de «pas brillante et c'est le moins que l'on puisse dire à son sujet. Elle est plutôt hautement préoccupante. Ce n'est donc pas sous les meilleurs auspices que notre parti entamera son parcours politique». Il considère que «nos gouvernants ne sont pas légitimes dans la mesure où le régime politique en place a substitué au libre exercice d'une citoyenneté pleine et entière et à la volonté populaire régulièrement exprimée, un véritable système de fraude qui est devenu son label et sa marque de fabrique».
Il souligne que «l'évaluation de la situation politique, économique et sociale du pays n'est pas exagérée. Nos mises en garde contre la gravité de ses conséquences ne sont pas excessives. Notre devoir est celui d'éveilleurs de consciences et de sonneurs d'alarme et non celui de semeurs de désespoir, de troubles ou de porteurs de division. Gardons-nous de condamner le messager pour la teneur déplaisante de son message. Nous aimons notre pays à l'égal de tous les autres».
Poursuivant son discours, Ali Benflis considère que «l'Algérie traverse bel et bien la crise politique la plus grave de son histoire moderne. Et cette crise n'est pas une crise passagère ; elle n'est pas une crise conjoncturelle…». Il accuse le régime politique en place d'être la cause de cet état de fait estimant que «le régime politique en place a affaibli l'Etat national au point de le rendre vulnérable à toutes les menaces. Des institutions politiques vacantes ou en situation de quasi-cessation d'activité sont-elles en position ou en capacité de guider la défense du pays face à toutes ces menaces ? Ce régime politique illégitime, si peu représentatif et si peu crédible peut-il organiser l'union nationale sacrée pour faire échec à toutes ces menaces quelles qu'elles soient ?»
Sur le combat que doit mener son parti politique, Ali Benflis souligne que «notre parcours politique ne sera pas un parcours tranquille et se situer dans l'opposition au régime politique en place n'est pas une sinécure».


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