Suite à des informations faisant état de la présence de deux individus impliqués dans la commercialisation des stupéfiants dans le quartier de Sidi Lahouari, les éléments de la brigade spéciale dans la lutte contre le crime de la région ouest, en collaboration avec les services de la 7ème Sûreté urbaine, sont parvenus à démanteler un réseau spécialisé dans la falsification des documents administratifs. En effet, deux individus âgés de 22 et 42 ans ont été arrêtés par les services de la police pour détention et commercialisation de stupéfiants, fausse monnaie et falsification de documents administratifs. Les mis en cause ont été appréhendés dans le quartier de Sidi lahouari en possession de huit morceaux de résine de cannabis et de comprimés psychotropes. La perquisition effectuée dans le domicile de l'un des membres de ce réseau ont permis aux enquêteurs de découvrir deux armes blanches, des coupures de papiers prêtes pour la reproduction illégale de billets de banque, du matériel destiné à la falsification de l'argent et des documents de l'état civil et autres pièces administratives. Les mis en cause seront présentés au tribunal à l'issue de l'enquête. Ces arrestations interviennent après une première opération réussie il y a quelques semaines par les services de police. Un autre réseau spécialisé dans la falsification des documents administratifs, le faux et usage de faux et escroquerie est tombé dans les filets des éléments de la brigade de recherches et d'investigations (BRI) de la Sûreté d'Oran. Une affaire qui avait nécessité plusieurs mois d'investigations aux éléments de la brigade de recherches et d'investigations BRI de la Sûreté d'Oran et de nombreux moyens avaient été mis à leur disposition afin de neutraliser les membres du réseau. Quatre individus dont un couple (la femme employée au niveau de l'un des secteurs urbains d'Oran) ont été arrêtés dans le cadre de cette affaire et d'importants équipements utilisés ont été récupérés à l'issue des opérations de perquisition. Le réseau activait à l'ouest et même au niveau national, de sorte qu'il s'est taillé une véritable place dans le milieu du faux et usage de faux. Les enquêteurs ont récupéré 52 faux cachets de différentes administrations, deux micro ordinateurs, un micro portable, quatre clés USB, trois cartes mémoires, plusieurs dossiers de demandes de logements, dix cartes d'identité vierges, 15 permis de conduire vierges, un montant de 100 millions de centimes, dix cachets appartenant à l'employée du secteur urbain, plus des livrets de famille, passeports et autres pièces.