Les riverains des localités côtières de la commune d'Aïn El Turck, du village de Cap Falcon et de Bousfer-Plage, plus particulièrement ceux qui demeurent à proximité des bidonvilles, dénoncent vivement les défaillances électriques, occasionnées par les branchements illicites de l'énergie électrique. Selon nos interlocuteurs «cette infraction serait à l'origine d'un dysfonctionnement du réseau électrique dans les foyers de ces riverains, dont les domiciles sont mitoyens aux regroupements de constructions illicites». C'est le cas, notamment des habitants dont les maisons longent la mer, dans les localités côtières du chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck et ce, en raison d'une multitude de constructions illicites et autres supposés abris pour bateau, qui ont été érigés sur les plages. «Nous avons, à maintes reprises, signalé ces faits mais rien n'a été fait» se sont insurgés des riverains de la localité de St Germain, abordés par Le Quotidien d'Oran'. Nos interlocuteurs affirment que la Sonelgaz intervient régulièrement pour couper ces lignes branchées illicitement, malheureusement les fraudeurs n'hésitent pas à récidiver juste après le départ des agents. Selon le constat établi sur le terrain, l'insalubrité causée à l'environnement par les occupants de ces masures hideuses, se conjugue aux défaillances électriques générées par les branchements illicites sur les poteaux électriques et ce, avec tous les dangers d'électrocution auxquels sont régulièrement exposés les habitants des alentours immédiats. Cette grave infraction est visible, à l'œil nu, avec les câbles électriques, qui pendent, de part en part, en traversant des îlots d'habitions. «Certains des occupants de ces constructions illicites font appel à des personnes n'ayant aucune expérience dans le domaine et ce, pour un branchement illégal sur le réseau électrique. On vous laisse imaginer, un tant soit peu, les dégâts causés par de tels rafistolages périlleux, au plus haut point» a commenté avec une pointe de consternation, un riverain de la localité de Bouisseville, avant de faire remarquer que «cette infraction, est désormais très répandue».