A l'inextricable problème de circulation automobile, de la saturation du réseau routier, des aires de stationnement, du manque de signalisation, surtout pendant la période d'été ou l'embouteillage force le klaxon surtout nocturne. Ces agissements commencent à faire partie de nos mauvaises mœurs d'aujourd'hui et se conjuguent aux nuisances du quotidien faute de respect des règles et de plans réfléchis de circulation avec des dos-d'âne extraordinaires typiquement bénisafien ( grosses cordes) évidement pour soi-disant l'amélioration du cadre de vie des citadins sans les ralentisseurs. Le phénomène de l'exode rural né de l'indépendance d'abord, avait pris encore plus d'ampleur lors de la décennie noire, en plus du laisser faire, et la désertion de l'Etat a complètement détruit le plan architectural et urbanistique de la ville et de la plage du Puits, pour répondre aux besoins générés, ils ont eu recours anarchiquement à des cités-dortoirs, dénués de tout espace vert et d'équipements de loisirs et de culture. Le petit centre-ville de Beni-saf se trouve confisqué géographiquement par une station d'essence accaparant exagérément un interstice urbain, utile et nécessaire pour une bouffée d'air de l'espace de la ville, se greffe la défectuosité d'un éclairage public au niveau de tous les quartiers de la ville avec des supports exécrables, le noir fait bien peur et favorise bien le climat d'insécurité. L'éclairage public du quartier de la plage du Puits et de la plage Sidi Boucif, un réseau récent et tout neuf que les malfaçons le rendent déplorable et même pernicieux, s'insèrent dans le même ordre d'idées noires une foultitude permise de constructions illicites et anarchiques dans le désordre par une impunité absolue. L'absence d'une conception urbanistique permettant de faire de la cité une métropole, elle l'a réduite à une dachra indisciplinée où des villas fortunées côtoient allègrement des maisons inachevées et des cités-dortoirs où des bâtiments hideux s'entassent pour ne pas dire s'alignent indéfiniment sans aucun équipement social d'accompagnement. L'absence volontaire d'études d'urbanisation qui consiste premièrement à réserver des terrains pour les constructions collectives séparément des terrains destinés à des résidences individuelles. Deuxièmement les façades de ces habitations individuelles sont préconçues normalement par les services d'urbanisme selon la nature de la ville et imposées selon la conformité, y compris pour le nombre de niveaux à tout constructeur. A Sidi Sohbi (nouveau quartier) ou bien d'autres quartiers, on peut trouver aisément une cité résidentielle construite anarchiquement où se côtoient villas à étages et d'autres à un seul niveau, d'autres inachevées datent de plusieurs années faussant tout décor. S'ajoutent la saleté et les ordures qui jonchent chemins, rues, ruelles, falaises et escaliers sans parler des autres nuisances à commencer par les chiens errants en plein centre-ville, et ailleurs dans d'autres quartiers de la ville, son lot de chiens créant une situation de panique et de frayeur à la tombée de la nuit, des rats qui désertent les canaux d'assainissement via les avaloirs non entretenus depuis et autres dépotoirs pour aller faire leur emplette animale dans les poubelles humaines pendant la nuit, les moustiques se plaisent face à cette situation qui fait leur décor favori, l'inexploitation de toilettes publiques fait que des odeurs pestilentielles se dégagent des espaces sales et des petits espaces verts. Ces toilettes existent bel et bien mais ne sont point exploitées sinon délaissées au gré de la dégradation comme ceux (toilettes mobiles) qui ont été installées et octroyées à la commune de Beni-Saf par la direction de l'environnement à la plage de Rachgoun, leur inutilisation est due principalement à une forte altération négative, inconsciente et volontaire. De nombreux points de dépôts d'ordures existent à Beni-Saf dépassant de loin le nombre d'abribus, comme partout ailleurs. Le service de nettoyage est manifestement dépassé non pas par manque de moyens mais par manque d'organisation et de gestion de la ressource humaine, les moyens matériels et le plan ou schéma directeur (éco système) qui ne trouve pas celui qui le met en application. Le service de nettoiement montre beaucoup de lacunes en matière de gestion, d'art, de service et de collecte des ordures ménagères. Plusieurs ruelles , artères et escaliers de Beni-Saf ont perdu de leur esthétique en raison des amas de déchets qui jonchent les trottoirs, les coins de rues et marches d'escaliers notamment dans les quartiers abritant des marchés anarchiques et informels, comme aux quartiers de Benikhaled, Boukourdan, la Zhun, Sidi-Sohbi et au Plan II où l'insalubrité fait désormais partie du nouvel affreux, sale, dégueulasse et méchant décor, entraînant de facto la prolifération d'insectes, de rats et de chiens errants en quête de nourriture. L'esthétique naturelle de nos falaises et nos pinèdes a été défigurée par le nombre impressionnant de sachets bleus contenant les nuisances de la saleté et dégageant des odeurs nauséabondes. Des sites environnementales introuvables dans d'autres horizons à savoir la piste de « Fanta-guerra » située en plein milieu d'une pinède de pin d'Alep ainsi que celle de la plage du Puits appelée communément par les « plagistes » « Ghar El Machina » parsemée par toutes les nuisances, saletés, déchets et ordures toutes catégories confondues de déchets admis à savoir les résidus verts, les objets encombrants (carcasses de réfrigérateurs, tv, cuisinières meubles pneus, métaux ferreux, pierres, gravats, béton et débris de démolition, de la terre végétale, des déchets domestiques parfois dangereux ( piles batteries et huiles de vidange) du papier, du verre ( bouteilles de boissons alcooliques). Le tout orné de plastique. Le marché des fruits et légumes de Beni-Saf se situe au centre de la ville même, pour tout visiteur ou plus exactement étranger, des odeurs nauséabondes qui s'échappent d'un amas d'ordures putride aux entrées du principal marché de la ville, et en face de l'école primaire « Ibn Rochd ». Cet amas contourne une benne communale. La même esquisse existe au quartier Boukourdan ou à la Zhun en face d'une crèche très bien agrémentée et même idéalisée par son enchérisseur. Ces odeurs accueillent vos narines pour les terroriser à l'extrême nausée. C'est aussi une bien piètre image qu'offre ce « décor » d'un paysage indigne pour les humains, outré pour la société dite civile, scandalisée pour les responsables de la cité ; c'est la véritable image du centre-ville du chef-lieu. Le marché situé au cœur de ce centre-ville comme si les responsables étaient totalement déserteurs. Les agents d'entretien désertent le terrain pour le ramassage d'ordures et denrées à la ville, l'image qui lui revient, déjà bien ternie par la présence de dizaines de poissonniers qui l'ont littéralement envahie, par la force pour être plus précis, la situation reste extrêmement déplorable et les clients qui y affluent doivent s'adonner à des acrobaties pour éviter les montagnes d'ordures et se boucher les narines pour pouvoir atteindre les marchands, alors que les insectes et les bestioles pullulent autour de ces hideuses saletés, à un endroit dit privilégié, source de notre subsistance. En effet, personne ne prend la petite peine enrobée par un acte civique pour alerter qui de droit. Intérieurement, ils se sentent révoltés et scandalisés par ce fléau qui nuit à leur existence, même de leur petit détour obligatoire pour faire leurs petites emplettes, autant que les marchands de l'intérieur et de l'extérieur pour que soient prises dans l'immédiat tant souhaité, sinon rêvé, quelques dispositions nécessaires, car dans le cas contraire plus personne ne pourra circuler devant pareil dépotoir. Par ailleurs, à certains quartiers de la ville, les déchets ménagers n'ont pas été collectés depuis plus d'une semaine, engendrant des points noirs nocifs pour la santé et l'environnement, à tel point que la population exhorte les responsables de la commune à intervenir imputant la prolifération de certaines maladies dermatologiques et respiratoires, comme les allergies et l'asthme, à la pollution due à l'amoncellement des ordures dans les rues et sur les trottoirs si ce n'est pas la peste, le paludisme ou autres maladies qui se conjuguent avec l'état de sous-développement de nos responsables qui ont déserté depuis belle lurette. Au centre-ville, le marché anarchique est la principale cause du cumul des ordures dans les rues et les espaces verts. Dans ce sens, l'Hygiène et l'Environnement de l'APC de Beni-Saf a insisté sur la nécessité d'installer dans les quartiers et agglomérations de grosses bennes pour la collecte des déchets. La dégradation de l'environnement à Beni-Saf n'est pas essentiellement le résultat d'attitudes d'habitants qui ne respectent pas les horaires fixés pour le dépôt des ordures. Plusieurs habitants ne mettent pas leurs ordures dans les bacs. Ça c'est un fait qui désoriente et perturbe le comportement civique des habitants. Puisqu'il y a passage de voiture d'enlèvement d'ordures, il s'agit d'informer par tout moyen les habitants de l'heure exacte du passage de la voiture d'enlèvement et instruire à cet effet la population afin de mettre leurs déchets à la portée du niveau de passage de la voiture d'enlèvement d'ordures. Par conséquent les bacs verts deviennent inutiles pour les quartiers résidentiels et encore nuisibles car ils créent des dépotoirs en plus de la désorientation du comportement des habitants qui font qu'à tout moment une sortie d'ordures dans la rue est effectuée et enfin un coût supplémentaire pour le budget de la commune et un coût pour le mauvais décor. C'est à partir des mauvaises coutumes que naissent les bonnes lois. Cependant, la majorité de ces bacs, dont le prix est conséquent, sont dérobés ou bien saccagés par la mauvaise manipulation lors de l'enlèvement des ordures. Il s'agit que les autorités concernées contribuent aux opérations de sensibilisation visant à ancrer la culture de l'éducation environnementale chez les générations montantes, si vraiment nos responsables sont conscients de l'ampleur du désastre environnemental. Le citoyen algérien respecte bien et même très bien les règles d'hygiène. Lorsqu'il voyage en dehors de son pays, son civisme réapparait instantanément, mais chez lui il jette ses ordures ménagères dans la rue, car il s'est habitué à le faire par insouciance. L'acquisition d'une éducation et d'une culture environnementale n'est qu'une question de temps. A commencer par le respect des biens ensuite des lois et que l'impunité soit exclue du lexique social du pays afin d'enlever à tout jamais la saleté de la ville. On nous a appris au niveau élémentaire dans les années 67-68 « que cracher par terre, c'est cracher sur son pays ». Tout môme que j'étais, une attention particulière pitonnait ma salive vers le fond de ma bouche pour faire avaler et faire valoir mon civisme et croire à ma petite citoyenneté. NECESSITE FAIT LOI Les érudits en la matière existent et savent bien concevoir, préparer et planifier tout un schéma directeur intégré pour l'enlèvement des ordures conformément aux dispositions de la loi n°01-19 du 12/12/2001 relative à la gestion, au contrôle et à l'élimination des déchets qui a institué l'obligation pour les communes de disposer d'un schéma de gestion des déchets comportant : *l'inventaire de la nature des quantités des déchets *le système d'organisation des services en charge de la gestion des déchets urbains (circuits-fréquences-contrôle-balayage) *la gestion des ressources humaines et matérielles qui leur sont affectées par zone-secteur *le système de collecte et toutes ses caractéristiques par secteur et par zone urbaine. *la maintenance et l'entretien du matériel roulant (garages-station-service - station de lavage - atelier de réparation-carnet de vie du véhicule suivi et contrôle- magasin de pièces détachées. * les différents types d'activités génératrices de déchets (mécanicien abattoir-bergerie-entreprises ..) Une application d'un pareil système bien étudié et du rôle normal de la wilaya pour veiller aux normes, lois et règlements éviterait probablement et certainement énormément de nuisances. En plus d'une sensibilisation accrue, les individus se métamorphoseront de fait en citoyens et la cité se transformera par une nouvelle force qu'est ce civisme tant souhaité et tant attendu pour vivre convenablement dans son quartier et non exister comme n'importe quel autre objet mobile de la nature. C'est à partir de l'ordre, la discipline, la propreté, le respect des biens, le respects des lois que l'Etat devrait se pencher pour que la cité soit conforme aux citoyens.