A l'inextricable problème de circulation automobile surtout pendant la période d'été, le petit centre-ville de Beni-saf est colonisé géographiquement par une pompe à essence accaparant un espace urbain, utile et nécessaire pour la ville, se greffe la défectuosité de l'éclairage public au niveau de tous les quartiers de la ville avec des supports exécrables, le noir fait peur, s'insèrent les constructions illicites dans une impunité totale, s'ajoute celui de la saleté et des ordures qui jonchent rues , ruelles et escaliers sans parler des autres nuisances( chiens errants, rats, moustiques, manque de toilettes publiques.....) qui jonchent la ville durant toutes les quatre saisons de l'année. De nombreux points de dépôts d'ordures existent à Beni Saf dépassant de loin le nombre d'abris bus de la ville, comme partout ailleurs. Le service de nettoyage de la ville est manifestement dépassé. Il montre beaucoup de lacunes en matière de gestion, d'art et de service et de collecte des ordures ménagères. Plusieurs ruelles , artères et escaliers de Beni-Saf ont perdu de leur esthétique, en raison des amas de déchets qui jonchent les trottoirs, les coins de rues et marches d'escaliers notamment dans les quartiers abritant des marchés anarchiques et informels, comme à Benikhaled, à Boukourdan ,à la Zhun, à Sidi-Sohbi et au PlanII où l'insalubrité fait désormais partie du nouvel affreux, sale ,dégueulasse et méchant décor, entraînant la prolifération d'insectes, de rats et de chiens errants en quête de nourriture. L'esthétique naturelle de nos falaises et nos pinèdes ont été défigurés par le nombre impressionnant de sachets bleus contenant les nuisances de la saleté et dégageant des odeurs nauséabondes. Le marché des fruits et légumes de Beni-Saf se situe au centre de la ville même ,pour tout visiteur ou plus exactement étranger ,des odeurs pestilentielles qui s'échappent de l'intérieur d' un amas d'ordures qui se trouve aux entrées du principal marché de la ville , et en face de l'école primaire « IBN ROCHD » cet amas contourne une benne communale et le même topo existe au quartier Boukourdan . Ces odeurs accueillent vos narines pour les terroriser à l'extrême, C'est aussi une bien piètre image qu'offre ce « décor » d'un paysage indigne pour les humains, outré pour la société dite civile, scandalisée pour les responsables de la cité ; c'est la véritable image du centre-ville du chef-lieu de la daïra. Le marché situé au cœur de ce centre ville comme si les responsables étaient totalement déserteurs ceux de l'APC et les services de l'hygiène communale. Les agents d'entretien désertent le terrain pour le ramassage d'ordures et denrées à la ville, l'image qui lui revient, déjà bien ternie par la présence de dizaines de vendeurs de poissons confondues qui l'ont littéralement envahis par la force pour être plus précis. La situation reste extrêmement déplorable et les clients qui y affluent doivent s'adonner à des acrobaties pour consommer les montagnes d'ordures et se boucher les narines pour pouvoir atteindre leurs marchands, alors que les insectes et les bestioles pullulent autour de ces hideuses saletés, à un endroit dit privilégié , source de notre substance en nourriture végétale. En effet, personne ne prend la petite peine enrobée dans un acte civique pour alerter le ou les qui de droit, intérieurement ,ils se sentent révoltés et scandalisés par ce fléau qui nuit leur existence ,même de leur petit détour obligatoire pour faire leurs petites emplettes, autant que les marchands de l'intérieur et de l'extérieur pour que soient prises dans l'immédiat tant souhaité sinon rêver, quelques dispositions nécessaires avec l'intervention des responsables concernés , car dans le cas contraire, plus personne ne pourra circuler devant un pareil dépotoir que chacun utilise comme vidoir. Par ailleurs, certains quartiers de la ville, les déchets ménagers n'ont pas été collectés depuis plus d'une semaine, engendrant des points noirs nocifs pour la santé et l'environnement, à tel point que la population exhorte les responsables de la commune à intervenir pour pallier à cette situation qui risque de déraper, peuvent éventuellement provoquer des situations pouvant être catastrophiques pour la santé publique comme ce qui se passe ailleurs ; imputant la prolifération de certaines maladies dermatologiques et respiratoires, comme les allergies et l'asthme, à la pollution due à l'amoncellement des ordures dans les rues et sur les trottoirs si ce n'est pas la peste ,le paludisme ou autres maladies qui se conjuguent avec l'état de sous développement de la mentalité de nos responsables qui ont déserté depuis belle lurette leur habilité. Au centre ville, le marché anarchique est la principale cause du cumul des ordures dans les rues et les espaces verts des parages. Dans ce sens, l'hygiène et l'environnement à l'Assemblée populaire communale (APC) de Beni-Saf a insisté sur la nécessité d'installer au niveau des quartiers et agglomérations de grosses bennes pour la collecte des déchets via le dépotoir. La dégradation de l'environnement à Beni-Saf n'est pas essentiellement le résultat d'attitudes des habitants qui ne respectent pas les horaires fixées pour le dépôt des ordures .Plusieurs habitants ne mettent pas leurs ordures dans les bacs. Ca c'est un fait qui désoriente et perturbe le comportement civique des habitants. Puisqu' il y a passage de voiture d'enlèvement d'ordures, il s'agit d'informer par tout moyen les habitants de l'heure du passage du camion d'enlèvement et aussi de la sortie des ordures par les citoyens .Par conséquent les bacs verts sont inutiles pour les quartiers résidentiels et encore nuisibles car ils créent des lieux pour vidoirs propices aux dépotoirs ; en plus de la désorientation du comportement des habitants qui font qu'à tout moment une sortie d'ordure dans la rue est effectuée et enfin un cout supplémentaire pour le budget de la commune . Cependant, la majorité de ces bacs, dont le prix est conséquent, sont volés ou bien saccagés de par leurs mauvaises manipulations lors de l'enlèvement des ordures, dans plusieurs quartiers de la ville. Les autorités concernées doivent contribuer aux opérations de sensibilisation, visant à ancrer la culture de l'éducation environnementale chez les générations montantes, si vraiment nos responsables sont conscients de l'ampleur du désastre environnemental. Le citoyen algérien pour peu de considération, il respecte bien et même très bien les règles d'hygiène. Lorsqu'il voyage en dehors de son pays, son civisme réapparait instantanément et de plus fort, mais chez lui, il jette ses ordures ménagères dans la rue, car il s'est habitué à le faire par insouciance, ajoutant néanmoins que l'acquisition d'une éducation et d'une culture environnementale n'est qu'une question de temps. A commencer par le respect des biens ensuite des lois et que l'impunité soit exclue du lexique social du pays afin d'enlever à tout jamais la saleté de la ville. On nous a appris au niveau élémentaire dans les années 67-68 « que cracher par terre, c'est craché sur son pays » tout môme que j'étais, une attention particulière pitonnait ma salive vers le fond de ma bouche pour faire avaler et faire valoir mon civisme et croire à ma petite citoyenneté.