Rentrée scolaire oblige, des dizaines de familles, en vacances dans la daïra d'Aïn El Turck, ont commencé à plier bagage pour regagner leur lieu de résidence, tandis que d'autres s'apprêtent à leur emboîter le pas. Le considérable rush estival s'est manifesté, dans cette région côtière, juste après la célébration des fêtes de l'Aïd pour s'amplifier au fil des jours, avant de se dissiper dès le début de la semaine en cours. Pratiquement toutes les immatriculations du pays, en plus de celles de l'étranger, ont été relevées sur les véhicules, qui ont n'ont pas cessé de converger depuis la fin du mois de ramadhan vers la côte de cette daïra où les établissements hôteliers, résidences et autres complexes de villégiature ont affiché complet. Des prix de nuitée dépassant tout entendement ont été pratiqués par les gérants des lieux d'hébergement jalonnant cette côte et ce, au grand dam des familles aux bourses moyennes. « Nous avons été surpris par les tarifs exorbitants proposés par les gérants d'hôtels, qui vous propose sans sourciller entre 8000 et 15 000 dinars la nuitée ». L'envolée inédite, qui a battu cette année tous les records, a surpris nombre de jeunes et moins jeunes venus des villes limitrophes à la wilaya d'Oran, qui n'ont rien trouvé d'autre comme solution que de passer la nuit à la belle étoile sur les places publiques et/ou sur les plages. Toujours est-il que nombre de vacanciers se sont dits déçus et ce, en faisant remarquer certains couacs liés à la saleté des plages et l'irrégularité de la rotation des camions de collecte des ordures, qui ont à l'origine des désagréments pendant leur séjour. La plupart soutiennent que « beaucoup reste à faire pour améliorer à l'avenir les conditions d'accueil aux millions d'estivants qui convergent chaque été vers cette daïra côtière, appelée à promouvoir le tourisme, l'un des poumons économiques du pays ». Nos interlocuteurs estiment encore que « la leçon devrait être en principe prise en considération et ce, pour tenter d'apporter des correctifs à même d'améliorer le cadre de séjour aux estivants pour l'année prochaine ». Les embouteillages monstres qui se forment notamment à l'entrée de la municipalité de Mers El Kébir, à hauteur du chantier de l'échangeur, ont également constitué l'autre point noir pour les millions d'automobilistes ayant emprunté la RN 2 reliant Oran à Aïn El Turck. En somme, c'est une saison qualifiée par nos interlocuteurs de « mi-figue, mi-raisin ».